Sécurité publique

François Gaillard, commissaire divisionnaire de la DDSP a annoncé que les policiers avaient saisi au 31 août cinq deux-roues, un quad et trois voitures, dans le cadre des rodéos urbains, nouveau fléau des coeurs de ville. 1 326 personnes ont été contrôlées. 210 verbalisations ont été délivrées et 6 personnes sont parties en garde à vue. Les causes de cette délinquance routière sont principalement liées à l’alcool, au refus d’obtempérer (au motif de défaut d’assurance), à la vitesse excessive et au défaut de permis de conduire. La zone police déplore 7 tués au 31 août. La voiture, la moto, le scooter, la trottinette sont considérés comme des moyens d’amusement et non comme des engins potentiellement mortels. Notons qu’il est obligatoire d’assurer sa trottinette électrique (mais pas son vélo électrique). « nous essayons d’encadrer cette nouvelle pratique » a souligné le commissaire divisionnaire. Concernant les suspensions de permis de conduire aux délinquants, « nous avons majoré de 50 % le nombre de mois suspendus » a déclaré le préfet. L’usage détourné du protoxyde d’azote (gaz hilarant) à des fins d’amusement expose les jeunes à des dangers pour leur santé. « Le protoxyde d’azote est encore en accès libre », regrette le commissaire divisionnaire et l’usage de cette substance licite peut occasionner parfois des atteintes neurologiques sévères, des troubles psychiques et (ou) du rythme cardiaque, un risque d’asphyxie... et il y a même eu un accident mortel cette année à cause de ce gaz incolore. « Il n’y a pas de texte de loi nous donnant la possibilité de placer en garde à vue un consommateur ou un détenteur de protoxyde d’azote qui n’engendre que des moments très courts d’euphorie » augmentant, de ce fait, les risques d’accoutumance à ce produit.