Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Retour sur l’incendie mortel
Le 28 octobre, un incendie s’était déclaré 28 rue Nationale … L’une des hypothèses avancée par les enquêteurs était celle d’un incendie causé par un tiers qui n’était pas un inconnu. Une autopsie du corps retrouvé dans les décombres avait été ordonnée.
Ce que l’autopsie a permis d’établir
La victime retrouvée est bien Guy Pecastan (73 ans). Le malheureux était vivant quand le feu avait dévoré sa maison. On a retrouvé de la fumée dans ses poumons… Preuve qu’il les avait ingérées, il était donc vivant quand le sinistre s’était déclaré. Par contre on ne sait pas encore si il avait subi des violences l’empêchant de sortir de son appartement.
Incendie criminel
Cette piste avait été privilégiée dés le départ. Les enquêteurs pensaient que le beau -fils de la victime pourrait être l’auteur de l’incendie. Cette personne n’a pu encore être entendue. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce quinquagénaire est actuellement hospitalisé à la Candélie.
Ce que l’on sait
Dans cette grande maison habitaient la victime, son ex - compagne et le fils de cette dernière… Les rapports étaient « délicats » entre les ex… A plusieurs reprises le beau fils - connu comme étant marginalavait proclamé qu’il voulait mettre le feu à la maison de Guy Pécastan. Des riverains ont pu en témoigner. Le matin du 28 octobre, il aurait été vu avec des jerricans dans la cité ducale… Enfin des témoins l’auraient vu dans la rue, regarder la maison en train de flamber.
Que s’est-il passé lors du drame
Des témoins affirment s’être impliqués pour sauver les habitant de la maison. Lorsqu’ils ont vu la fumée, entendu des cris, ils ont enfoncé la porte. La victime était malheureusement au dernier étage : ils n’ont pu l’attendre les flammes étaient trop dangereuses… D’ailleurs ce n’est qu’en fin de journée que le corps carbonisé a été retrouvé par les pompiers.