Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
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Sylvie Hart, Francette Monet et Bernard Michelson exposent leurs oeuvres au 117, rue Montesquieu jusqu’au 19 novembre prochain.
Le dessin a été une évidence, un moyen d’expression et un refuge pour Sylvie Hart. Séduite par le charme des doux paysages lot-et-garonnais baignés de lumière, l’artiste parisienne pratiquera l’aquarelle sur le vif. Elle s’est construite grâce à la fréquentation d’ateliers associatifs, puis obtiendra un diplôme de peintre en décor. La pratique régulière du modèle vivant reste à ses yeux un moyen de progression constante. C’est ce travail régulier qui lui permet aujourd’hui de s’extraire de la réalité pour la figuration libre et aborder l’abstraction. Née en Anjou, Francette Monet aborde très tôt le dessin. Grâce à deux sculpteurs, elle apprend l’essentiel de la technique et réalise des représentations humaines, des formes figuratives ou abstraites. Les nus réalisés par Francette interpellent par l’émotion qui s’en dégage, un sentiment de vie. Ils expriment une pensée, une force intérieure, et aussi une grâce. Certaines oeuvres plus abstraites peuvent naître de l’imaginaire, elles peuvent être un symbole, une évocation, une forme séductrice. Les oeuvres sont réalisées parfois en terre cuite, souvent patinée, la plupart du temps elles sont coulées en bronze. Quelques sculptures sont taillées directement dans la pierre. Bernard Michelson naquit en Agenais et y a grandi, même s’il a passé le plus clair de sa vie en Suède. Architecte de profession le dessin était naturellement un moyen de communication pour lui. Pourquoi le modèle vivant ? Parce que le corps humain est architecture, composé d’une structure porteuse et d’attributs fonctionnels qui lui donnent vie et esthétique. Il dit avoir dessiné et peint dans ses loisirs afin de mieux voir les choses.
Ouverture de la galerie du lundi au samedi de 10 heures à 19 heures. Entrée libre.