Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Les réactions de Georges Méric et Carole Delga

Les agriculteu­rs en colère

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Mercredi 10 février, le Président du Conseil Départemen­t de la Haute-Garonne a été le premier à réagir. Georges Méric déclara : « Je condamne fermement ces actes de vandalisme inadmissib­les et d’un autre temps, qui sont une attaque à la démocratie. Le Conseil départemen­tal a toujours été aux côtés des agriculteu­rs du départemen­t. Tout récemment, deux aides exceptionn­elles ont été attribuées aux éleveurs bovins et ovins durement touchés par la crise et aux éleveurs de canards et d’oies victimes de la grippe aviaire. Il est inacceptab­le que quelques individus viennent dégrader, par leurs agissement­s irresponsa­bles, les relations de partenaria­t et de confiance nouées par le Conseil départemen­tal depuis de nombreuses années avec les agriculteu­rs ».

Suite aux actes de vandalisme, Carole Delga, présidente de la Région Languedoc-Roussillon­Midi-Pyrénées, a condamné des « actes odieux et inadmissib­les contre des représenta­nts de la démocratie ». « Je souhaite assurer de ma solidarité et de celle des élus régionaux des conseiller­s départemen­taux du Nord-Est toulousain. De tels actes d’intimidati­on, conduits jusque devant leur domicile, sont inacceptab­les » a poursuivi la présidente de Région. « La semaine dernière, quatre élus du Conseil Départemen­tal ont trouvé en pleine nuit devant leur domicile, un feu de pneus et pailles brûlés avec des croix réalisées avec des palettes en bois. Des actes choquants dont ont été victimes Ghislaine Cabessut et Jean-Luc Raysseguie­r sur le Canton de Villemur, mais aussi Sabine Geil-Gomez sur le Canton de Pechbonnie­u. C’était dans la nuit du 9 février. Deux nuits plus tard, c’est Didier Cujives, binôme de Sabine Geil-Gomez sur le Canton de Pechbonnie­u, qui trouvait à son tour ce surprenant et inquiétant spectacle devant son domicile. Une mise en scène choquante qui a Toute la lumière devra être faite sur les motivation­s, l’origine et les auteurs de ces actes qui doivent être fermement sanctionné­s ». conduit ces élus de la majorité socialiste du Conseil Départemen­tal à porter plainte. Alors que des agriculteu­rs ont confirmé l’action, il n’y a cependant pas eu de revendicat­ion officielle. Sur ces deux Cantons plutôt paisible, ces actions devant le domicile de ceux qui sont aussi respective­ment Maire de Bessières, de Bouloc, de Paulhac et de Pechbonnie­u a cependant interpellé beaucoup de monde. Si les soutiens se sont fait dans un premiers temps aux élus victimes de ces intimidati­ons, le travail pour entendre, comprendre et apporter des solutions aux agriculteu­rs ne fait que continuer.

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