Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Quel avenir pour les kiosques de Toulouse Jean Jaurès ?
Présents dans le folklore toulousain depuis les années 20, les kiosques de l’esplanade François Mitterrand à Toulouse sont voués à disparaître d’ici la fin de l’année 2016.
Il y a plusieurs mois déjà, la ville de Toulouse avait fait part de son intention de « fluidifier et sécuriser » le passage entre la sortie du métro Jean Jaurès et les allées Franklin Roosevelt en annonçant la fermeture dès le mois de juin des huit kiosques présents sur la place.
Les vendeurs de sand- wichs, crêpes, fruits de mer… attachés à cette place depuis des années ont protesté contre ce décret de la mairie en mettant en place une pétition de soutien. Selon l’un des marchands en activité, « ces petits commerces restent représentatifs du paysage toulousain et apportent une vraie dimension humaine avec une clientèle de plus en plus fidèle ».
Selon lui, cette décision semble liée à la volonté d’aménagement des allées Jean Jaurès en ramblas. Ce projet urbain avait été annoncé par le maire de Tou- louse, Jean-Luc Moudenc, le 14 Janvier dernier lors de ses voeux à la presse. Les commerçants des six kiosques en activité ont le sentiment d’être « déclassés », ils restent très solidaires entre eux et n’en comptent pas moins le soutien des riverains qui vouent un attachement profond à ces lieux qui « humanisent cette plateforme de passage à la sortie du métro et font parti du patrimoine toulousain ».
Selon Jean-Jacques Bolzan, adjoint en charge du commerce, « tous les kiosques ne seront pas forcément concer- nés par ces fermetures afin de garder l’histoire du lieu ». Il a également évoqué le fait que ces commerces pourraient être délocalisés afin que les commerçants puissent poursuivre leur activité.
Espérant entrer prochainement en pourparlers avec la Mairie, les kiosquiers attendent de connaître les solutions qui leur seront proposées .
Ils comptent aujourd’hui plus que jamais sur le soutien de la population toulousaine et nourrissent l’espoir de pouvoir continuer à mener à bien leur activité dans ces emblématiques édicules toulousains. Affaire à suivre…