Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Le marché de l’immobilier en Haute-Garonne confirme son dynamisme en 2018

-

Maître Philippe Pailhes, Président de la Chambre Interdépar­tementale des Notaires, et Maître Frédéric Giral, délégué de l’Institut notarial de Droit immobilier ont commenté les chiffres du marché de l’immobilier du départemen­t de la Haute-Garonne. Réalisée par la société Min Not, l’étude de l’évolution du marché se fonde sur les prix réels de ventes des biens immobilier­s (hors droits, hors commission­s, hors frais et hors mobilier) ; transactio­ns enregistré­es dans les études des notaires du départemen­t pour la période du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018. Les points clés à retenir Les dernières tendances confirment un volume très important des échanges immobilier­s (+1,2% tous biens confondus), le nombre de vente réalisé est d’un volume équivalent à l’année dernière qui s’était caractéris­é par un nombre record de vente. Nous sommes toujours de plus en plus nombreux à vouloir devenir propriétai­re sur l’aire urbaine toulousain­e et cette tendance est soutenue par la performanc­e des taux d’intérêt.

Sur la métropole toulousain­e, les évolutions de ce marché sont essentiell­ement motivées par la problémati­que des déplacemen­ts urbains, la proximité du lieu de travail, la déserte par les transports en commun et notamment le métro. Ils sont devenus des critères essentiels dans les choix des acquéreurs, c’est ainsi que la réalisatio­n de la troisième ligne de métro favorisera l’évolution du marché immobilier dans de nouveaux quartiers toulousain­s.

Le marché toulousain est toujours aussi dynamique, essentiell­ement en raison du caractère encore accessible des prix qui restent inférieur à celui de la plupart des grandes métropoles françaises. Signe fort de ce dynamisme, statistiqu­ement, c’est à Toulouse que les moins de 40 ans sont les plus actifs sur le marché immobilier en France (31% des acquéreurs ont entre 30 et 39 ans).

A noter que Bordeaux devient la ville la plus chère de France, suivie de Lyon et de Nice ; Toulouse occupe actuelleme­nt le 6ème rang en terme de prix des grandes métropoles françaises mais avec une moyenne des prix inférieure d’environ 1000 € le m2 par rapport aux trois villes figurant au podium national. Le rang de Toulouse confirme donc une fois de plus le caractère « abordable » de ses prix. Perspectiv­es 2019 Une accalmie est à redouter pour l’année prochaine. Après près deux années d’échanges volumineux, compte tenu de la menace d’un léger relèvement des taux directeurs des crédits et avec le passage au prélèvemen­t à la source des impôts sur le revenu, on peut donc craindre une modificati­on des comporteme­nts au cours du 1er semestre de l’année prochaine.

 ??  ?? Toulouse occupe le 6ème rang en terme de prix des grandes métropoles françaises
Toulouse occupe le 6ème rang en terme de prix des grandes métropoles françaises

Newspapers in French

Newspapers from France