Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
La Halle de la Machine roule des mécaniques
Culture
Après le spectacle Le Gardien du Temple, qui a rassemblé entre 800 000 et 900 000 spectateurs dans les rues de Toulouse du 1er au 4 novembre, et en préambule à l’ouverture de la Halle de la Machine, le public a été convié à un long week-end d’inauguration festif les 9, 10 et 11 novembre. Trois jours de folie mécanique pendant lesquels 70 000 toulousains se sont pressés pour revoir le Minotaure et l’araignée et découvrir toute une ménagerie mécanique.
Une croisière à dos de Minotaure
Après s’être promené 4 jours dans les rues historiques de Toulouse, le Minotaure a découvert son nouveau terrain de jeu : l’esplanade de la Halle de la Machine. Mais surtout, il a dû balader des centaines de Toulousains sur son dos. Cette attraction est sans aucun doute celle qui aura eu le plus de succès. Mais le manège carré Sénart avec ses bestioles extraordinaires : des buffles géants tractant des têtes de poissons mobiles et ses insectes sur rail. Quant à la halle, un bâtiment profilé signé de l’architecte Patrick Arotcharen, elle recèle des machines toutes plus insolites que les autres comme les machines de la symphonie mécanique ou celles de l’exposition végétale. Imaginez une machine conçue pour caresser des plantes ou une autre pour leur lire des histoires.
On peut même dîner au Minotaure-café ou juste prendre un café en tête à tête avec une araignée géante. Concerts et animations exceptionnelles ont marqué ce week-end festif d’inauguration. Une inauguration festive Vendredi 9 novembre, Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole, Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie/PyrénéesMéditerranée et François Delarozière, Directeur artistique de la compagnie La Machine ont inauguré la Halle, en présence d’Emilion Esnault, Maire de quartier, Francis Grass, Président de la Commission Culture de Toulouse Métropole et de Gérard André, Vice-Président de Toulouse Métropole en charge de la Culture.
Sous le coup de l’émotion, François Delarozière a rappelé : « La Halle, c’est une écurie pour nos machines vivantes. C’est un lieu de rencontre entre nos machines et le public ».
Et Jean-Luc Moudenc de compléter « Ces machines ont des mécaniques extraordinaires. Elles sont gigantesques, elles sont belles mais elles recèlent aussi d’un savoir-faire technique incroyable. J’y vois une parfaite correspondance avec Toulouse. De l’Envol des pionniers et la Machine à Aeroscopia et la Cité de l’espace, nous allons avoir un continuum formidable, unique au monde, une carte de visite culturelle touristique, scientifique, qui, je crois est totalement dans l’identité de Toulouse qui va participer à notre rayonnement et notre attractivité ».
Pour Carole Delga, « La Halle de la Machine est un nouveau lieu d’expérimentation culturelle que la région Occitanie a soutenu dès le départ. Les aventures d’Ariane et Astérion continuent ! Bravo à François Delarozière ».
Les machines servant avant tout à des spectacles de rue, au cours du temps, des machines quitteront la halle et seront remplacées par de nouvelles créations.
La Halle de la Machine... en euros
Le coût de la construction s’élève construction à 11,2 M€ HT dont 9,57 M€ HT (85%) pour Toulouse Métropole et 1,69 M€ HT (15%) pour la Région. Les aménagements extérieurs ont coûté presqu’1 M€ et ceux de l’intérieur de la Halle un peu plus d’1 M€ HT. Enfin, une contribution forfaitaire nette au titre du contrat de la délégation de service public (DSP) est versée à la compagnie de la machine pour un montant de 5,77 M€ sur 10 ans.