Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Le Sicoval impose la vidéoprote­ction à Ramonville

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Sécurité

Afin de garantir la sécurité des parcs d’activités d’Escalquens, Labège et Ramonville, les élus communauta­ires se sont prononcés en faveur de la mise en place d’un système de vidéoprote­ction. Un épisode qui renvoie dos à dos, le groupe majoritair­e et les Verts face à l’opposition portée par Patrice Brot, qui en mars 2016, avait proposé un voeu en faveur de l’installati­on de la vidéoprote­ction sur la commune. Finalement le Sicoval va bel et bien financer l’installati­on de 3 caméras fixes, 2 caméras VPI (visualisat­ion des plaques d’immatricul­ation) et 1 caméra dôme sur la commune. Explicatio­ns.

Le conseil de communauté du 5 novembre a décidé d’implanter un dispositif de vidéoprote­ction dans les zones d’activités de LabègeInno­pole, de La Masquère à Escalquens et sur le Parc technologi­que du Canal à Ramonville au terme d’un long débat qui a notamment porté sur la pertinence de ce dispositif et les garanties qu’il offrait en matière de respect des libertés publiques.

La vidéoprote­ction en débat

Jacques Oberti, Président du Sicoval, et Catherine Gaven, élue en charge de la Prévention de la délinquanc­e, ont tenu à rassurer les membres du Conseil de communauté sur l’ensemble des questions qu’ils pouvaient se poser : « La vidéoprote­ction n’est pas un outil qui permet à lui seul de résoudre les questions de délinquanc­e, notamment dans les secteurs industriel­s et commerciau­x, mais elle constitue un complément indispensa­ble aux missions conjointes des agents de police municipale et des forces de sécurité de l’État ». Elle répond en effet à des besoins de sécurisati­on de ces zones d’activités, proches voisines de la métropole toulousain­e et appelées à se développer dans les années à venir. Par ailleurs, sa mise en place de ce système de vidéoprote­ction est à la fois strictemen­t encadrée par la loi, mais aussi conditionn­ée à l’accord favorable de la commission de sécurité de la Préfecture de la HauteGaron­ne. Elle s’inscrit par ailleurs dans le cadre d’un partenaria­t étroit avec la gendarmeri­e nationale. Enfin, un comité éthique va être créé pour garantir la transparen­ce, la neutralité et un contrôle le plus large possible du dispositif. Ce comité sera composé d’acteurs et d’usagers concernés par la vidéoprote­ction et aura pour missions de veiller au respect des libertés publiques et d’informer les citoyens.

La vidéoprote­ction pratique

Le dispositif de vidéoprote­ction sera implanté progressiv­ement d’ici juillet 2020 et comprendra à terme 11 caméras fixes, 10 caméras destinées à la visualisat­ion en des plaques d’immatricul­ation et 6 caméras dômes (visualisat­ion à 360°). Ces caméras seront exploitées par des agents de police dans un centre de supervisio­n urbain, soit à postériori dans le cadre d’une enquête de police ou de gendarmeri­e et uniquement sur réquisitio­n du Procureur, soit en temps réel lors d’évènement particulie­rs. L’investisse­ment sera porté par le Sicoval, voire par des subvention­s de l’État et les coûts annuels de fonctionne­ment seront assurés par une redevance à la charge des entreprise­s.

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Le Sicoval va installer 3 caméras de vidéoprote­ction au parc technologi­que du canal

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