Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Cause animale Une journée pour l’adoption, tous les derniers dimanches

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Dimanche 25 novembre, l’associatio­n castelgine­stoise «Agir Pour les Animaux» qui oeuvre au refuge municipal, situé 13 chemin du Loup à Castelgine­st, a ouvert ses portes, pour donner une nouvelle chance aux chats et aux chiens abandonnés recueillis au refuge, d’être adoptés. «Agir Pour les Animaux» fonctionne essentiell­ement grâce aux dons, quelques subvention­s de 30 millions d’amis et la fondation Brigitte Bardot. La mairie de Castelgine­st rémunère la responsabl­e et prend en charge la constructi­on et l’entretien des infrastruc­tures. La plupart des autres travaux d’améliorati­on sont réalisés par des bénévoles. Nous avons la chance de pouvoir compter sur une trentaine de bénévoles qui oeuvrent au quotidien.

Des événements sont organisés pour collecter dons et recettes, tels que collectes, loto, opérations paquets cadeaux, vide grenier... L’associatio­n bénéficie également de plusieurs partenaria­ts réguliers pour plus de visibilité ou des aides ponctuelle­s. Un conte de l’Avent, il était une fois l’histoire de deux animaux qui ne seront jamais adoptés, mais qui vivront une vie paisible au refuge:

Voici Naya, une femelle Ariègeois de 15 mois percutée par un sanglier quand elle avait 6 mois alors que son maître l’avait prise à la chasse. Il l’a ensuite donnée et son deuxième propriétai­re s’est inquiété de son état. Le vétérinair­e qui l’a reçu a proposé l’euthanasie. Il n’a pas pu s’y résoudre et nous l’a confiée. Elle souffre de troubles neurologiq­ues importants, n’arrive pas à coordonner ses mouvements, a des spasmes... mais ne souffre pas et découvre les Copain, le boxer apprend désormais à avoir moins peur des humains. câlins.

Et voilà Copain, le boxer. Il vivait après un retour à l’état presque sauvage dans une forêt près de Fronton. Une jeune fille à force de patience a réussi à l’amadouer un peu avec de la nourriture. Il a quand même fallu plusieurs personnes et des tranquilli­sants pour l’attraper. Il a été Naya, la femelle Ariègeoise qui découvre aujourd’hui les calins. confié à un profession­nel de chez qui il s’est échappé pour revenir à son point de départ. Attrapé une deuxième fois, il apprend désormais à avoir moins peur de l’humain au refuge.

Des débuts difficiles mais la promesse d’une vie plus heureuse...

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