Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Transport Un train inaugural pour la 1ère ligne du TER Toulousain
Le train inaugural pour la 1ère ligne du TER Toulousain« Castelnau - Baziège » aura lieu le samedi 15 décembre 2018 de 9h à 13h.
Faire d’un rêve une réalité...
Quand se déplacer sur l’agglomération toulousaine est une galère quotidienne. Et que par ailleurs des réseaux RER multi-diamétralisés et des trains fréquents, ponctuels et confortables existent dans des villes européennes de même importance – Barcelone, Copenhague, Francfort, Genève, Turin, Zurich… Force est de constater qu’il manque un maillon dans la chaîne des transports de l’agglomération toulousaine, à savoir un RER. L’étoile ferroviaire, à 5 branches, existante est sous utilisée. Alors un projet est né, porté par un collectif « Rallumons l’étoile ». Il s’insère dans un aménagement ferroviaire du Nordtoulousain prévu pour la ligne à grande vitesse (LGV sans pour autant en dépendre).
Pourquoi ne pas exploiter une ligne existante, dont les infrastructures sont de très bon niveau et qui dessert des bassins d’emploi et de population très important? Si cette première ligne est identifiée, que des travaux d’aménagement sont en cours sur toutes les gares, que des améliorations rapides sont possibles avec notamment des trains plus grands et un cadencement horaire et que les travaux plus lourds seront réalisés progressivement, la première ligne du TER Toulousain est née : Castelnau-Baziège (ou Montauban-Castelnaudary). Et 12 gares ou haltes desservies non comprises celles d’arrivée et de départ pour des milliers de personnes intéressées pour leurs emplois ou pour se rendre auprès d’un service public, d’un cabinet de service privé ou d’un centre commercial. Justement deux mégacentres seraient, ainsi, desservis.
Il ne reste alors plus qu’à trouver un minimum de fonds pour mettre en service Entre Castelnau et Bazièges, le Train inaugural, longera le canal. un cadencement à l’heure à partir de deux rames. Cela conviendrait parfaitement aux milliers d’automobilistes régulièrement embouteillés sur l’axe nord-sud qui traverse la capitale d’Occitanie.
Mais réunir ce minimum ne sera pas une mince affaire en un temps où les citoyens sont de plus en plus rétifs aux impôts et taxes. Et où, par voie de conséquence, les budgets publics se rétrécissent. Il va falloir que les responsables des deniers publics ; de l’État à la région sans oublier le département, la métropole, les communes et l’établissement public ou l’entreprise de transport ferroviaire fassent l’effort de s’accorder. Chacun se retranchant à l’intérieur de limites aussi diverses qu’opportunes : limites administratives, géographiques, de compétences, etc.
En attendant, la mobilisation citoyenne s’organise.