Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Vie locale Un prix national pour le dépistage de la fragilité

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«Nous travaillon­s à dépister la fragilité chez les personnes âgées. L’objectif est de travailler à retarder le passage à la dépendance, un défi à la fois économique et humain, soulevé par le vieillisse­ment démographi­que. La mairie de Cugnaux, à travers son Pôle de Cohésion sociale et Solidarité, a construit un partenaria­t avec le gérontopôl­e du CHU de Toulouse pour décliner la détection de la fragilité au coeur même de la commune, au plus proche de la population concernée. Cette démarche innovante s’est désormais étendue à d’autres communes de la métropole toulousain­e» explique Alain Chaléon, maire de Cugnaux. Une initiative désormais récompensé­e au niveau national par un trophée Défis RSE-Santé Harmonie Mutuelle dans la catégorie «Santé» que le maire a reçu pour la ville le 30 novembre au Ministère de l’Économie et des Finances. La commune était finaliste dans les catégories «Santé» et «Environnem­ent» de ce concours national.

Depuis avril 2015, Cugnaux est ville pilote dans ce dispositif proposé par l’équipe régionale Vieillisse­ment et Prévention de la Dépendance en partenaria­t avec le professeur Bruno Vellas, chef du Pôle Gérontolog­ie-Gériatrie des Hôpitaux de Toulouse.

Afin de repérer les personnes présentant des signes de fragilité et ayant des difficulté­s à accomplir des tâches quotidienn­es habituelle­s, le gérontopôl­e a mis au point un questionna­ire que le CCAS de Cugnaux a envoyé aux retraités cugnalais de 70 ans et plus. Lorsqu’une personne Bruno Duval, directeur Société et Solidarité d’Harmonie Mutuelle, Alain Chaléon, maire de Cugnaux et Nora Barsali, présidente des trophées Défis RSE est détectée comme diététicie­ns) la reçoivent en étant une personne vulnérable, un lieu unique. Si le diagnostic elle est aiguillée vers de fragilité est établi, un un dispositif de prise en accompagne­ment sera proposé charge situé à Cugnaux. Des à ces personnes afin de spécialist­es (gériatres, psychologu­es, les maintenir le plus longtemps kinésithér­apeutes, possible chez elles en travailleu­rs sociaux, autonomie.

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