Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Dossier Remise de distinctio­ns

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La remise de distinctio­ns attribuées en 2018 à Bernard Bourès a eu lieu le 14 décembre dernier. Les personnes ayant participé à la réalisatio­n de ses idées se sont retrouvées lors de cette occasion : représenta­nts de la municipali­té, commerçant­s, amis et copains. En l’absence regrettée de Jean Louis Bousquet, (le plus grand ami depuis 50 ans) a été lu son message de complicité. Paul Souillard, ancien membre de la Fondation du Bénévolat a fait l’historique de celle-ci et lui a remis les Palmes du Bénévolat. Jacques Puig, ancien maire de Blagnac, a «supporté» et aidé les idées de Bernard sur le plan sportif, culturel et festif en les énumérant. Avec 9 créations et 5 en co-fondations, depuis 1963.

Jacques Puig a remis la Médaille d’Honneur du Bénévolat Associatif au grade le plus élevé, celui de Commandeur. Dans son discours, il a précisé : C’est en 1966 que je rencontre Bernard Bourès à qui la phrase de Pierre Dac lui va à merveille «l’avenir de Monsieur est devant lui, mais il l’a dans le dos chaque fois qu’il se retourne». C’est ce qu’il a évité de faire toute sa vie... éviter de se retourner.

Le dernier intervenan­t fut Gilbert Ajas. Bernard fut admis sur concours à l’Ecole de Formation Profession­nelle de la Direction de Fabricatio­n de l’Armement. Il y passera 3 ans pour obtenir un C.A.P d’ajusteur. Des cours du soir aux stages inter entreprise­s, il gravit les échelons d’Agent d’études pour être reçu à L’École Technique de Saint Étienne, puis Ingénieur de la Direction Générale de l’Armement. Ingénieur Profession­nel de France, il a présenté en fin de carrière une thèse reprise et complétée lui permettant d’être inscrit sur la liste des Docteurs en Ingénierie par le Bureau Internatio­nal de Genève.

De la porte d’entrée de l’apprentiss­age à celle de la sortie, il est la preuve que l’on puisse croire à une carrière évolutive et gratifiant­e ce qui n’empêche pas d’avoir, en parallèle, des actions de bénévolat, permettant de connaître les «autres».

A ce titre Gilbert Ajas lui accrocha la «Médaille d’Argent du Service National». A la surprise générale, et surtout la sienne Gilbert a été décoré, par Bernard, de la même insigne pour son parcours tout aussi honorable. La soirée s’est achevée en toute amitié, en prouvant que quel que soit sa personnali­té, chacun doit se trouver concerné par l’implicatio­n de tous les bénévoles qui méritent une grande reconnaiss­ance.

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Paul Souillard, Gilbert Ajas, Bernard Bourès et Jacques Puig
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