Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Liberté, égalité, fraternité...
Verfeil et alentours
Liberté, égalité, fraternité... Tels sont les voeux de votre correspondant pour l’année 2019. Des voeux certes républicains mais combien essentiels pour tous les lecteurs du Petit Journal, leurs familles, amis, voisins... et les habitants du monde entier !
La liberté de penser, croire, exprimer ses opinions, créer, se cultiver, circuler... et de temps en temps buller ! Sans oublier que «La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres», une expression à la fois précepte et proverbe apprenant à restreindre sa propre liberté en communauté et mettre en garde contre tout abus de pouvoir, ce dernier fut-il infime.
L’égalité qui donne à chacun la chance de se nourrir, se cultiver, de s’épanouir... Mais à ne pas confondre avec l’égalitarisme, «je ne veux voir qu’une seule tête et tous pareils», prolégomène à toute dictature qu’elle soit politique ou de l’opinion.
La fraternité, fille naturelle de la liberté et de l’égalité, qui fait que chacun donne au moins autant d’attention aux autres qu’à lui-même (et réciproquement) et qui est protéiforme dans son expression : fraternité toute locale qui fait aller dire bonjour à sa voisine âgée (action accessible à tout le monde sauf aux ermites), fraternité communautaire et intercommunautaire pouvant s’exprimer dans l’engagement associatif, politique... voire financier quand on le peut, mais toujours avec la priorité donnée au dialogue et à ses conséquences, le compromis, le consensus... sans eux il n’y a pas de véritable fraternité.
Fraternité qui est au coeur des messages de Noël du pape François, rappelant que pour être frères, il faut avoir un père commun donnant son amour à tous et appelant chacun à partager cet amour sans limite, un dieupère dont on ne saurait se revendiquer pour dominer, exclure et même tuer.
«Aimons-nous les uns les autres»... Quel plus beau voeu, quelle plus belle résolution pour l’année 2019 et même au-delà ?