Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Muriel Joubert, auteur de «comment j’ai trouvé ma propre lumière»?
Mal voyante, Muriel Joubert a écrit une autobiographie sur la perte de vision à l’âge adulte, de la colère à la renaissance : Comment j’ai trouvé ma propre lumière
On découvre comment Muriel a longtemps vécu dans le déni, suite au diagnostic à 16 ans d’une rétinite pigmentaire, une maladie génétique évolutive sans traitement à ce jour, pouvant conduire à la cécité totale. Avec humour, elle raconte ces 16 années où elle a tant bien que mal réussi à vivre comme tout le monde, en contournant ses difficultés de vue.
Le récit se fait plus intense lorsqu’elle décrit comment à 32 ans, elle est sortie de son déni, et est « passée » de personne valide à malvoyante profonde ou aveugle (pas à 100%). Des années de combat contre la maladie et le doute, où elle touche le fond, mais dont l’espoir sortira finalement vainqueur.
S’ensuit une période d’ouverture : développement de nouvelles compétences de vie grâce à des rééducations en institut spécialisé. Poursuite de son métier de manager, reprise de ses loisirs, enseignement du yoga, et arrivée du chien guide dans sa vie.
Son cheminement à travers le yoga et d’autres pratiques de santé lui ouvre l’accès à de nouvelles potentialités, insoupçonnées. Le récit est alors précis, et donne de nombreux conseils en matière de santé, notamment dans les annexes. Des clés simples, qui s’adressent à tous, que l’on soit handicapé ou non.
Un témoignage rempli d’espoir et d’optimisme, qui peut aider de nombreuses personnes dans la maladie ou qui vont bien !
Le Petit Journal : Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Muriel Joubert : «Nous sommes tous confrontés à la maladie, à la souffrance, au deuil, pour nous-mêmes ou pour des proches et nous pouvons tous aller chercher à l’intérieur des ressources pour traverser ces périodes-là et en sortir grandis.
L’origine du livre, c’est un mémoire rédigé il y a 10 ans, dans le cadre de ma formation pour devenir enseignante de yoga. Muriel Joubert J’y parlais de ma maladie aux yeux – la rétinite pigmentaire et de la perte de vision à laquelle j’ai été confrontée à l’âge adulte.
J’ai donné des conférences sur ce thème-là, à un public valide. À chaque fois, les gens m’ont encouragée à écrire et à publier mon histoire, car me disaient-ils, cela peut aider beaucoup de monde.
Écrire était au départ une démarche personnelle qui me faisait du bien et à un moment donné, j’ai souhaité partager mon expérience avec le plus grand nombre. Mon récit est à la fois personnel, et universel dans les thématiques qu’il aborde».
Retrouver Muriel en dédicace à la librairie Privas, le vendredi 8 février de 17h30 à 19h.