Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Violences
Le magazine «Elle» publie le compte-rendu du de deuxpolijugement ciers d’élite du mythique «36 quai des Orfèvres» à Paris. Ils sont condamnés à sept ans de prison ferme pour enréu«viol nion», en avril 2014, d’une canatouriste dienne. On a retrouvé l’ADN d’un troisième coupable qui n’a pas pu être identifié. Le prestige et la fonction des condamnés a certainement pesé lourd dans le verdict. En effet, la mission d’un policier est de protéger et non d’agresser. L’article déplore qu’avant que les responsabilités soit clairement établies, on a entendu le et lacondamprocès nation implicite de la de sa vie«dissovictime, lue» de ses «provocations» vestimentaires, de son goût pour l’alcool et pour la fête... Une campagne d’affichage espère informer, éduvoire quer. 76 slogans illustrés. Un de brisermoyen enfin - ce tabou aussi vieux que le monde ? «Les coins de porte (ou les escaliers....) ont encore tué 146 femmes cette année». «Ne laissez pas la violence s’installer. Réagissez !» «Osez en parler» «Violences conjugales. Parlez-en avant de ne plus pouvoir le faire». Car les statistiques sont formelles. Une femme et/ouviomalraitée lée est victime d’un proche et le plus souvent de son compagnon. En 2018, le nombre de plaintes pour «viols» et «agressions sexuelles» enregistrées par les forces de l’ordre a augmenté de 20% pour chaque catégorie, selon des données statistiques, publiées récemment par le ministère de l’Intérieur dans son bilan annuel. Ce qui ne signifie pas forcément que ce genre de délit ait augmenté, selon le commentaire qui accompagne ces chiffres. Mais que les victimes, rarement entendues dans ces circonstances par le passé, ont été encouragées à porter plainte dans le «contexte de libération de la parole et de prise de conscience collective des violences faites aux femmes né de l’affaire Weinstein qui a éclaté en octobre 2017 et du mouvement #MeToo qui s’en est suivi». En effet, cette vague de dénonciations de personnages du showbizz, jusque là intouchables, semblerait entamer le silence autour des violences faites aux femmes.
Une femme sur trois - les statistiques sont formelles - a été ou sera victime d’un viol dans le cours de sa vie. Cela signifie que vous tez forcément au quotidien de cesvicl’une times qui, le plus souvent se tait. Et par là même, s’expose à une souffrance sans remède et à des troubles psychologiques graves. Le reflexe pour les victimes ou pour les témoins : composer le 3919 au téléphone (appel anonyme) pour se faire aider.