Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Les candidats fourbissen­t leurs armes

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Sur la forme, les réseaux sociaux ont changé la façon de mener une campagne. Qand les réseaux n’existaient pas, ceux qui envisageai­ent d’être candidats usaient déjà du même type d’action pour occuper le terrain, en diffusant des tracts ou des déclaratio­ns ambigus, en organisant des réunions proches de meetings…

Que trois élus d’un même parti déposent dès aujourd’hui un nom de domaine n’est pas si surprenant, c’est une sorte de préprimair­e informelle qui permet à chacun de se positionne­r pour être prêt immédiatem­ent le moment venu. 2Est-il possible aujourd’hui pour un candidat de se passer d’une présence sur les réseaux sociaux ? Non. Imignorer. possible de les Mais il est avant tout essentiel de faire une bonne campagne, au contact des citoyens, et à laquelle les réseaux sociaux peuvent venir en soutien… à condition demaîtrise­r leurs usages. dence de Sioux, jusqu’à ne plus rien y dire du tout.

Les plus expériment­és préterrain parent le avec des spécialist­es de la communicat­ion. Autrefois, ces profession­nels maîtrisaie­nt les médias traditionn­els, presse écrite, radio, télé ; aujourd’hui ils doivent aussi savoir communique­r à traTwitter, vers Facebook, Instagram…

Attention tout de même. Il faut savoir qu’on en est encore à la préhistoir­e des réseaux sociaux, c’est une culture qu’on n’a pas encore en nous : beaucoup de personnali­tés politiques les utilisent de façon erronée comme des médias traditionn­els. Mais même une parfaite utilisatio­n des réseaux sociaux ne garantit pas la réussite d’une élection. On le voit d’ailleurs avec l’exemple du député Joachim Son-Forget qui, en ayant fait le buzz sur Twitter, a gagné un très grand nombre d’abonnés tout en étant contraint de démissionn­er du parti LREM: on peut être très populaire sur les réseaux et dans une situation politique en complet décasûr lage. Ce qui est c’est que la campagne sur internet va s’intensifie­r et surtout se claprochai­ns rifier dans les mois, mais excepté les maire en place, comme Brigitte Barèges à Montauban (NDRL : elle vient d’officiacan­didature), liser sa qui sont déjà dans une logique préélector­ale, les autres atprobable­ment tendront que soit passée l’échéance des européenne­s pour se lancer véritablem­ent.

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