Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Droque • L’usage de protoxyde d’azote en soirée explose Il ne faut pas en rire

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Les premiers cas graves avaient été signalés à Marseille, il y a… 22 ans. Depuis, l’usage récréatif du protoxyde d’azote, ou gaz hilarant, prisé des soirées étudiantes et des free parties, s’était quelque peu perdu.

Publiée en décembre dernier, l’étude nationale IShare, menée auprès de plus de 10 000 étudiants par le Dr Amélie Daveluy, pharmacolo­gue à Bordeaux, le démonretou­r. tre : le "proto" est de Il arrive même en 2e posipsycho­consommés tion des produits tropes par les étudiants, après le cannabis. 24,1% en ont consommé au cours de leur vie, et 13,5% en sont même des consommade­s teurs actuels. 40% étudiants en médecine, notamment, en seraient des usagers.

Inhalé , ce gaz a un effet euphorisan­t, désinhiban­t, qui s’efface au bout de 2-3 mn. On rigole, on plane un peu et on atterrit rapidement. Mais en soirée les jeunes peuvent en reprendre dix, vingt cartouches… Cela peut produire des hallucinat­ions, une confusion et dans le cas d’une prise régulière, des troubles psychiatri­ques et neurologiq­ues graves, ou des anémies. Le risque maheureuse­ment jeur, rare, est l’hypoxie, qui peut être fatrouve tale.

Sur Amazon, on des boîtes de 100 cartouches pour siphon à 51€; dans certaines épiceries, on peut en acheter pour 1€, voir moins. "Ils le consomment soit en utilisant directemen­t les aérosols de chantilly, soit, et c’est le plus fréquent, avec des cartouches destinées à être utilisées avec des siphons ou des ’crackers’ permettant d’extraire le gaz de la cartouche vers un simple ballon gonflable.

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