Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Suicide, il faut rester vigilant
L’Occitanie ne fait pas partie des régions les plus concernées par le suicide contrairement aux Hauts-de-France, Normandie et Bretagne.
L’Occitanie se situe plutôt dans la moyenne nationale. Ce qui est positif, c’est que les chiffres nationaux et régionaux baissent depuis vingt ans. Entre 2000 et 2015, le taux standardisé est passé de 16,1 à 14,1 pour 100 000 habitants. En 2015, 747 personnes se sont suicidés dans notre région avec une forte proportion d’homme (72,6%).
Cette baisse est dû à la prise de conscience des autorités sanitaires et politiques avec la mise en place de programme de prévention. On le doit aussi à une plus grande diffusion auprès des généralistes de prescriptions d’antidépresseurs.
Difficile d’en évaluer les causes qui sont évidemment multiples. Elle peut être sociale, Après un premier geste, on estime que le risque de décès par suicide est plus de 4 fois supérieure à celui de la population générale.
psychologique ou survenir lors d’un conflit professionnel, familial ou une douleur chronique. La crise augmente progressivement jusqu’à ce que n’importe quel événement serve d’élément déclencheur.
Le suicide n’est pas une maladie à proprement parler mais plutôt une notion
de crise suicidaire qui peut durer huit semaines. Il est donc important que l’entourage puisse la détecter mais souvent l’on passe à côté de la dépression majeure.
C’est pour celà que les suicides aboutis touchent beaucoup les hommes âgés vivant de manière isolée,
surtout en milieu rural. On parle alors de crise crise de la paysannerie, milieu où l’on trouve les profils à risques. Bien sûr, les personnes de 44 à 54 ans au chômage sont aussi très touchées. Mais une profession comme les médecins ont aussi un taux trois fois supérieur à la moyenne.
Les tentatives de suicide, quant à elle, concerne plus les jeunes femmes urbaines, comme une forme de rituel de passage vers le monde adulte. Néanmoins, l’on remarque que cela touche les jeunes filles de manière de plus en plus précoce, parfois dès 11 ou 12 ans alors que dans les années 90 cela ne survenait pas avant 14 ou 15 ans.
Face à cela, la prévention est la meilleure des maprévenir nières pour les suitendance cides.
Les personnes à sucidaire doivent apprendre à gérer leurs idées noires et savoir trouver quelqu’un à qui parler comme le réseau SOS amitié, et son écoute inconditionnelle, joue un rôle extrêmement important.