Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Une situation préoccupan­te en Méditerran­ée

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Aujourd’hui, seule la moitié des volumes de poissons pêchés en France sont issus de stocks exploités de manière durable. Ainsi la sole, l’anchois et le merlu font le bonheur des pêcheurs aquitains grâce à la mise en place de quotas.

En Méditerran­ée c’est plus difficile à évaluer puisque 72 % des stocks n’ont pas de données suffisante­s. Ainsi, la situation "reste globalemen­t préoccupan­te" dans cette mer où environ trois quarts des stocks ne sont pas évalués et sur ce qui est évalué, il y a plus d’espèces surpêchées que bien exploitées : seulement 6 % des stocks de poisson sont pêchés correcteme­nt, 8 % sont victimes de surpêche et donc 72 % ne sont pas en mesure d’être évalués.

Plus inquiétant, alors que le dynamisme des stocks des petits pélagiques (anchois, sardines…) dans le golfe de Gascogne nous renseigne sur la richesse du plancton dont ces poissons se nourrissen­t et sur une chaîne alimentair­e qui fonctionne, ce n’est pas du tout le cas en Méditerran­ée. Dans la grande bleue la diminution de la taille et du poids des mêmes pélagiques sonne Au moins la moitié des volumes de la pêche française provient de stocks de poissons "bien exploités", a indiqué l’Ifremer dans son bilan 2018.

comme une alarme.

On apprend aussi que le merlu de l’Atlantique est exploité durablemen­t mais ceMéditerr­anée lui de Méditerran­ée "est très fortement surexploit­é" en revanche le thon rouge de

dans le

est vert.

Le réchauffem­ent climal’oeuvre tique est aussi à avec des poissons du « sud » observés sous nos latitudes. Les espèces déjà présentes

gagnent le nord mais sont capables de s’adapter dans leur milieu d’origine comme c’est le cas actuelleme­nt avec l’huître creuse.

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