Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
La moitié des cancers guéris
Le cancer est une maladie qui fait peur. Sept Français sur dix estiment avoir une probabilité importante d’avoir un jour un cancer mais ils ne sont en revanche que 27 % à savoir que l’on guérit un cancer sur deux.
Les chercheurs travaillent sur des nouvelles méthodes de soin prometteuses. Là où les soins étaient déterminés selon l’organe touché, les études actuelles se concentrent sur les anomalies moléculaires de la tumeur. C’est la thérapie ciblée.
Si la chimio reste encore l’une des armes principales contre le cancer, son utilisation est de moins en moins systématique. Des traitements moins invasifs permettent dans certains cas une meilleure récupération.
Dans le domaine de la chirurgie du cancer du sein, on n’hésite plus à employer les termes de désescalade thérapeutique.
Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme. Si cette maladie a encore été responsable de 12 000 décès en 2018, le taux de mortalité qui y est associé a diminué de moitié en 15 ans.
Si vous faire partie du club des quinquagénaires, vous avez dû recevoir une lettre vous invitant à retirer un kit de dépistage du cancer colorectal chez votre médecin traitant, et ceci tous les deux ans. Malgré cette initiative de grande envergure, la France est l’un des pires élèves en matière de dépistage et pourtant, neuf fois sur dix, un cancer du côlon dépisté tôt peut être soigné.
Même constat pour le cancer du sein, qui aujourd’hui souffre de plusieurs campagnes de dénigrement au sujet du dépistage. Une attiirresponsable tude lorssoigné qu’on sait que précoà cement, la survie 5 ans semédicaments rait de 99%.
En plus des et autres traitements, plurécentes sieurs études ont démontré le pouvoir que le mode de vie, et surtout l’acavait tivité physique, dans les chances d’éviter les reactivité chutes.
Pratiquer une phypendant sique régulière et après le traitement diminue de près de 50 % le risque de récidive pour les cancers du côlon, de la prostate et du sein.
Le sport est aussi le seul traitement reconnu contre la profonde fatigue des patients. Enfin, il a un effet préune ventif : pratiquer activité physique régulièrement tout au long de sa vie diminue de 20% le risque de développer un cancer du côlon, de la prostate ou du sein.
Le cancer effraie, c’est normal. Mais il se soigne, peut être ralenti, et même guéri dans la plupart des cas.