Vie économique Commerce : Jean-Jacques Bolzan fait le point

Jean Jacques Bolzan, adjoint à la mairie de Toulouse pour le commerce et l’artisanat, nous a reçu pour faire le point sur la situation économique dans la ville rose...

Très investi dans sa tâche et sur le terrain au quotidien, cet élu est à la fois en colère, mais aussi très conscient de la difficulté de la situation. La première question que nous avons abordée fut bien sur celle des manifestations récurrentes le samedi depuis trois mois.

Tout en comprenant les revendications de ceux qui sont encore appelés les «Gilets jaunes», il ne peut accepter que tout un pan de l’économie Toulousaine soit mise a mal. Il est très clair sur ce sujet,

au mois de novembre, les revendications de justice sociale, de pouvoir d’achat tout le monde les porte. Par contre on ne peut pas se sentir solidaire de tous ceux (extrêmes, casseurs, manipulateurs) qui ont infiltré ces mouvements et qui ne viennent que pour en découdre.

Il le rappelle Jean-Jacques Bolzan devant le Capitole. en tant qu’élu, mais aussi en tant que politique (président du départemental du parti radical) ne voit pas comment les choses vont se terminer. Le grand débat, dit-il, «je n’y crois pas, ajoutant ce n’est pas ce qu’attendent ceux qui manifestent». Abordant de façon pragmatique ce qui serait le plus efficace, il explique : «Le traitement ne peut être que politique, ce n’est pas en demandant d’arrêter de manifester que l’on obtiendra des résultats».

a ce titre ils soutiennent globalement le mouvement de revendication. Par contre les pertes importantes de chiffre d’affaire depuis le mois de décembre sont extrêmement graves. Elles mettent en danger l’existence même de ces commerces.

Nous avons ensuite abordé l’avenir, Jean-Jacques Bolzan Les revendications portent en priorité sur la justice fiscale, seul «un grand grenelle de la fiscalité» pourrait faire cesser les manifestations. Précisant que la fiscalité Française est vieille de plus de 60 ans, elle n’est plus adaptée au monde moderne, la seule véritable révolution serait de tout remettre à plat et repartir sur des bases saines. En attendant «le pays va mal», affirme t-il et «si rien n’est fait rapidement le pire peut arriver».