Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

«Enracinés» et «Assignés»

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L’Occitanie se distingue par une surreprése­ntation des "Enracinés" (24%, +2) et des "Assignés" (27%, +3).

Les "Occitans enracinés" (24%) sont heureux de vivre là où ils ont choisi de vivre, leur bulle personnell­e est un bouclier qui les protège de la violence sociale, sans pour autant la masquer.

A l’inverse, les "Assignés" (27%) subissent de plein fouet les inégalités sociales et territoria­les. Ils sont bloqués géographiq­uement et socialemen­t. Ils dessinent leur avenir et celui de leurs enfants pesavec simisme. semble (62 %).

Dans ces deux derniers cas, aucune région n’est plus pessimiste que la nôtre et pourtant l’Occitanie est la troisième région Bre(après tagne et PACA) tants expriment le plus fort attachemen­t à leur territoire (65 %, +7). C’est d’autant plus remarquabl­e oùqles qu’il s’agit d’une des régions qui compte le moins de natifs (seuls 28 % y ont grandi, -5).

La fracture territoria­le est forte au sein même de la région, coupée en deux par une ligne bien réelle, celle du pouvoir d’achat. En moyenne c’est le 18 du mois que les difficulté­s nent. 38 % ont été découà vert tous les mois àpluou sieurs reprises en 2018.

Avec PACA, l’Occitanie est la région qui regroupe le plus grand nombre tants considéran­t que la situation financière de leur foyer s’est détériorée au cours des 12 mois (47 %, +4).

Cela se traduit par des difdernier­s ficultés répétées à payer le loyer, le remboursem­ent d’emprunt, ses impôts sur le le plus difficile revenu ou locaux.

Cette fracture sociale est aggravée par le fait que les habitants d’Occitanie sont de plus en plus pessimiste­s. dans leur vieperHeur­eux sonnelle donc, déprimais més quand ils regardent l’avenir. Ils sont convaincus que la réussite sociale est jouée d’avance et dépend de l’origine des gens. Riches ou pauvres, diplômés ou pas, ils décrivent une société de castes.

Cette indignatio­n prend vie dans l’écart entre les hauts et les bas salaires, ainsi que les inégalités sociales qui cristallis­ent la colère, bien plus que les inégalités territoria­les.

57 % (+5) considèren­t que leurs parents vivaient mieux lorsqu’ils avaient leur âge.

Mais, malgré cette absence social, lesentid’ascenseur ment d’appartenan­ce nale perdure de façon très forte. La est enmorFranc­e ceaux mais parvient sur sentiel à être une.

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