Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Terrorisme Un plan secret pour rapatrier les djihadistes français
Le projet de rapatriement des djihadistes français n’a pas résisté à l’opinion publique. Les spécialistes de l’antiterrorisme y sont pourtant favorables car ils craignent de perdre leurs traces.
En effet, la France avait bien un plan pour organirapatriement ser leur massif, du moins ceux détenus au Kurdistan syrien. C’est Libération qui a dévoilé l’existence de ce document secret de la sécurité intérieure avec une liste de 250 noms d’hommes, de femmes et d’enfants, dont certains ont combattu pour Daech. Il s’agissait de deux vols encadrés par les forces spéciales de l’armée américaine.
Un autre document détaille le suivi judiciaire prévu à leur arrivée en France où la justice s’apprêtait à accueillir 37 hommes, 63 femmes et 149 enfants dont 129 de moins de 13 ans. Les adultes et les mineurs les plus âgés auraient été entendus par des magistrats antiterroristes avant d’être
emprisonnés.
Le ministre de l’Intérieur évoque, quant à lui, une simple hypothèse de travail avec officiellement seulement des rapatriements à titre humanitaire des enfants au cas par cas. Le 15 mars, cinq orphelins âgés d’un à cinq ans ont été rapatriés et placés dans des familles d’accueil.
Le ministère des Affaires étrangères a d’ailleurs rappelé la règle fixée par Emmanuel Macron : « Les adultes doivent être jugés sur le territoire où ils ont commis leurs crimes ».
Pourtant, après l’anretrait nonce du des troupes américaines de Syrie, le gouvernement envisageait d’autoriser l’exdjihadistes pulsion des français vers la France par crainte de risques d’évasion et de dispersion. le cauchemar des services serait en effet de perdre la trace de certains combattants qui pourraient ainsi planifier de nouvelles attaques terroristes en France.
Des craintes fondées puisque, il y a quelques jours, une tentative d’évasion a été déjouée à la prison de Derik Al-Malikiyah où sont détenus les principaux djihadistes français dont l’Albigeois Thomas Barnouin, un proche des frères Clain et Adrien Guihal, qui avait revendiqué les attentats de MagnanBrisard, ville et de Nice.
« Jean-Charles président du centre d’anaterrorisme lyse du se veut très inquiet : « la décision de revenir sur ces rapatriements est lourde de conséquences ».
Mais le gouvernement s’y oppose en raison des réactions hostiles de l’opinion publique. Selon un sondage Odoxa, 89 % des Français se disent inquiets de leur retour et 67 % veulent que leurs enfants restent en Syrie.