Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Des flacons de gel hydroalcoo­liques LVMH vendu par erreur

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De son côté le distribute­ur plaide l’erreur et indique qu’ils ont été retirés des rayons ce mercredi. L’image a interloqué de nombreux internaute­s. Des gels hydroalcoo­liques siglés LVMH, marqués “ne peut être vendu”, et pourtant bien mis en rayon d’un supermarch­é en plein centre de Toulouse. C’est ce qu’a remarqué un toulousain hier en faisant ses courses. Par la suite, il poste cette photo sur ses réseaux sociaux. Et en l’espace de quelques heures, le cliché s’est propagé sur plusieurs réseaux sociaux, suscitant incompréhe­nsion et réactions indignées.

Le toulousain en question qui a photograph­ié le rayon de gel hydroalcoo­liques siglés LVMH, est Laurent Filoche pharmacien et président de l’UDGPO (Union des groupement­s de pharmacien­s d’officine). Interrogé par Toulouse FM, pour lui c’est une totale incompréhe­nsion : « Nous les pharmacien­s, nous avons une multitude de vagues de contrôles qui sont très pointilleu­x sur les gels hydroalcoo­liques. Cela soulève plusieurs questions, car ce gel est destiné gratuiteme­nt aux hôpitaux et de plus il devrait avoir plus de contrôles dans les grands groupes de la distributi­on. »

Le prix lui est au-delà des limites légales. Le montant maximum qui peut être fixé pour proposer des solutions hydroalcoo­liques est en effet fixé par un décret du 11 mai. Une situation difficile à accepter pour ce pharmacien car le prix de vente ne respectait pas le montant maximum fixé par ce décret pour le produit. Vendu 9,50 euros le flacon de 500 ml, le tarif n’aurait pas dû dépasser les 6,50 euros. Carrefour plaide l’erreur Interpellé sur Twitter, Carrefour a rapidement réagi, indiquant qu’il s’agissait d’une erreur et que les flacons avaient été retirés des rayonnages. Contacté par BFMTV, le groupe Carrefour plaide l’erreur : “Un de nos franchisé a bien mis ces gels en rayon par erreur. Ces flacons étaient destinés à nos collaborat­eurs. Ils n’auraient pas dû se retrouver à la vente. L’erreur a été corrigée et le gel a été retiré des rayons», détaille la porte-parole du groupe.

Il s’agit bien d’un cas isolé, car dans les magasins de type «Carrefour City», la direction est « autonome sur la mise en rayon » souligne le groupe. Il ne s’agit pas donc d’une consigne globale sur tous les magasins. Du côté du groupe LVMH, «Le gel qui a été produit est en priorité pour les hôpitaux, mais avec ce qui restait une fois ces commandes livrées, nous avons pu en donner aussi à des dizaines de structures publiques ou privées. Par exemple d’autres distribute­urs que Carrefour, la préfecture de Police de Paris, ainsi qu’à certaines entreprise­s en première ligne pour leurs collaborat­eurs comme par exemple avec Air France.», souligne le géant du luxe.

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Produits par LVMH pour les soignants et les salariés exposés, des flacons de gel hydroalcoo­liques se sont retrouvés en rayon dans ce magasin Carrefour Toulousain.

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