Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Un mois de mai estival
Dans la continuité du mois d’avril, ce mois de mai a connu des températures bien au-dessus des normales, avec une température moyenne de 18,5°C à Toulouse-Blagnac, soit près de 3 degrés au-dessus de la norme ! Ce cru 2020 se place au deuxième rang des mois de mai les plus chauds, à seulement deux dixièmes de mai 2011 qui garde d’extrême justesse la première marche du podium. Pascal Boureau de Météo France 31 analyse : «Le nombre de jours chauds (température maximale au-dessus de 25°C) est très élevé : 16 jours pour le mois, soit 10 jours de plus que la normale ! Un pic exceptionnel de chaleur précoce a été atteint le 4 mai dans le Luchonnais, avec 31°C à Luchon et 34°C à Fos dans le val d’Aran (près de la frontière espagnole) par effet de foehn». Les belles journées de ciel bleu, particulièrement nombreuses en fin de mois, ont permis une insolation exceptionnelle, avec un cumul de 282 heures de soleil, soit un bonus de 73 heures par rapport à la normale. C’est le mois de mai le plus ensoleillé depuis le début de mesures, avec 10 heures de plus que le précédent record de 2011. Le niveau de l’ensoleillement de mai 2020 est celui habituellement observé au mois d’août !
Les précipitations sont concentrées en début de mois et elles sont généralement déficitaires, avec un cumul mensuel de 50 à 60 litres en plaine toulousaine et 80 litres dans le Comminges. En revanche le Lauragais a été beaucoup plus arrosé avec un cumul de 100 à 120 litres, soit un excédent de 40%. Un printemps 2020 très doux et bien arrosé
Les températures de la période (mars/avril/mai) sont très douces et ont dépassé les valeurs moyennes chaque mois. Le bilan global du printemps fait apparaître une anomalie chaude de 2,3°C, dans la continuité d’un hiver déjà hors norme avec un excédent de 2,7 degrés. Les pluies printanières sont très proches de la normale dans les plaines avec un cumul de l’ordre de 180 litres par mètre carré mais elles sont en revanche excédentaires sur le Lauragais et le Comminges, avec un cumul proche de 300 litres, soit un excédent de 25 % par rapport à la normale. L’ensoleillement atteint un bon niveau : 634 heures de soleil pour les 3 mois, soit un bonus de 10 %, grâce à un mois de mai sous un soleil totalement « déconfiné ».