Élisabeth Fontan, l’art de la peinture méditative

Élisabeth Fontan est une habituée des salons et des expositions où elle présente ses oeuvres souvent remarquées et primées. Elle expose jusqu’au 16 juillet à l’office du tourisme de Montréjeau des oeuvres réalisées au cours de l’année 2019

Cette tarbaise d’origine s’élance très jeune de ses Hautes Pyrénées pour recevoir un prix de graphisme au salon de la jeune peinture de Bagnères de Luchon dès 1987. Elle enchainera par la suite d’autres distinctions à l’image d’une médaille d’argent au Festival International d’Art de Nyons (Drôme). Et l’un de ses tableaux sera retenu pour une exposition au profit d’Amnesty International.

Ses travaux se diversifient au fil du temps. Essentiellement des encres de Chine et de couleurs lors de ses débuts, les travaux de cette autodidacte s’enrichiront d’apports venant d’autres cultures.

A la fin des années 80 elle rencontre à Nice le peintre chinois David Fujisang qui l’incite à une plus grande émancipation, et plus tard le poète haïtien Lélio Bun avec qui elle publie un recueil «Des mots et des couleurs», une immersion dans la poésie de l’image.

Elle s’essaye au collage, à la peinture à l’huile, à l’acrylique, mais elle n’a de cesse de revenir aux encres, son matériau de prédilection. Elle change de support et met en scène ses graphismes et couleurs sur différentes sortes de soies. Elle a présenté une collection de vêtements dans les années 1990 au salon FAUST de Toulouse, puis à Barcelone. L’exposition en cours à Montréjeau met en valeur une symphonie de couleurs qui se marient avec des jeux de géométrie au sein desquels le spectateur à tout loisir de s’immerger, pour s’y abandonner et laisser libre court à son propre imaginaire. D’où le titre de l’exposition, «Méditations colorées».

Élisabeth Fontan