Philippe Plantade prend position pour le maintien des autoroutes à 130 km/h

La Convention citoyenne pour le climat a rendu il y a quelques jours son rapport faisant de nombreuses propositions, à la mise en oeuvre plus ou moins évidente, pour la préservation de l’environnement. Parmi ces propositions, celle d’imposer la baisse de la limitation de vitesse sur les autoroutes à 110 km/h au lieu de 130 km/h aujourd’hui. Philippe Plantade, Maire de Bruguières, s’oppose à cette mesure qui vient encore pénaliser les automobilistes, usagers des autoroutes. Déjà en janvier 2018, lorsque la Préfecture avait décidé unilatéralement de réduire la vitesse à 110 km/h entre les échangeurs de Toulouse Nord et celui de Saint-Jory, il avait contesté une rupture d’égalité entre les habitants de la Métropole. En effet, alors que les Bruguiérois payent le péage 1,10€, ils ne peuvent pas rouler à 130km/h. Cette rupture d’égalité, sans concertation, fut vécue comme vexatoire. Même si des études montrent une légère amélioration de la pollution de l’air, aucune amélioration tangible, en particulier au niveau des nuisances sonores, n’a été ressenti par les habitants. Philippe Plantade craint donc une nouvelle fois que ce type de décision pénalise encore les territoires périurbains, dans lesquels l’usage de la voiture est vital. Il pointe notamment l’amélioration constante des véhicules qui aujourd’hui polluent bien moins qu’il y a quelques années. Les politiques de recherche et développement des constructeurs automobiles, notamment français, permettent d’entrevoir de nouveaux paliers d’innovations dans le domaine de véhicule décarboné.

Ce sujet est l’occasion de remettre en avant l’action des élus de Bruguières pour le désengorgement routier du nord toulousain auprès des différents acteurs locaux et institutionnels. Il faut renforcer l’incitation pour les poids lourds de prendre la sortie à la zone Eurocentre à Castelnau-d’Estretefonds, et non Saint-Jory, afin de ne pas congestionner la circulation dans le centre-ville de Bruguières avec du trafic de transit vers tout le nord toulousain. Le Conseil Départemental a mené des études pour la réalisation d’un nouvel échangeur à Fronton. Ne perdons plus de temps, avançons !

Enfin, le PARM voté par Toulouse Métropole est un élément structurel majeur dont il faut maintenir et amplifier la réalisation (Boulevard Urbain Nord, pont sur la Garonne à Saint-Jory, aménagement de la exRD820).

Pour construire ensemble le monde d’après de façon durable et acceptable par tous, il est plus que temps de libérer les énergies, pas de les contraindre !