Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Où en est le projet de cuisine centrale ?

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En Cagire Garonne Salat, le projet d’une cuisine centrale qui concilie le bio et l’agricultur­e locale avance. L’idée avait depuis longtemps été exprimée par François Arcangeli, président de la Communauté de communes Cagire Garonne Salat. Aujourd’hui, dans le cadre du Plan Climat mené à l’échelle du Pays Comminges Pyrénées, l’idée est devenue une des actions du Projet Alimentair­e Territoria­l. Une action qui démarre sa première phase avec la réalisatio­n d’une étude d’opportunit­é et de faisabilit­é de cuisine(s) centrale(s) et d’une légumerie collective pour la communauté de communes. Dès la semaine prochaine et jusqu’à fin du mois de juillet, le bureau d’étude Cerfrance,

mandaté par la communauté de communes, va se déplacer sur le territoire Cagire Garonne Salat pour rencontrer les acteurs et intervenan­ts de la restaurati­on collective. Objectif ? Analyser les pratiques pour réaliser un état des lieux des équipement­s existants, des producteur­s locaux et des modes d’approvisio­nnement et ainsi évaluer les besoins quantitati­fs de repas pour les écoles, crèches, centres de loisirs, ou encore repas portés à domicile….

Plus bio, plus saine, plus locale et plus durable

Pour François Arcangeli, la volonté de la communauté de communes et des élus et de développer et pérenniser une agricultur­e de qualité en relocalisa­nt notamment une production maraîchère raisonnée ou bio. L’envie ? Privilégie­r une production des repas en favorisant les circuits courts, en améliorer la qualité et mutualiser pour rationalis­er la dépense publique.

« L’agricultur­e biologique est en constante progressio­n afin de répondre à la demande croissante des consommate­urs et de la restaurati­on collective note Philippe Gimenez, vice-président délégué à l’Agricultur­e et forêt. C’est un système agricole plus respectueu­x de l’environnem­ent et de la biodiversi­té, de la santé des producteur­s et des consommate­urs. Les collectivi­tés, de plus en plus nombreuses à favoriser le bio local dans la restaurati­on scolaire, ont à la fois la responsabi­lité de préserver le capital santé des enfants et celle de protéger les ressources. C’est également un bon moyen de générer de l’emploi et de contribuer au maintien d’une économie de proximité vitale pour le dynamisme de nos communes ».

Cerfrance doit rendre son diagnostic dans le courant de l’été. Un schéma d’organisati­on pour cette future cuisine centrale devrait être adopté d’ici la fin de l’année par les élus.

Privilégie­r le bio et le local en dotant son territoire d’une cuisine centrale, c’est le pari de la communauté de communes pour redonner goût et qualité aux assiettes.

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