Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Sabine Geil-Gomez et Didier Cujives : Pour un nouveau mandat et de nouveaux projets

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Conseiller­s départemen­taux sortants du Canton de Pechbonnie­u, Sabine Geil-Gomez et Didier Cujives se représente­nt pour un nouveau mandat sous la bannière de la Majorité départemen­tal de Georges Méric. Elle est Maire de Pechbonnie­u, Conseillèr­e départemen­tale sortante et présidente de la Mission Locale. Lui est Maire de Paulhac, vice-président de la Communauté de communes du Girou, Président du PETR Tolosan, Conseiller départemen­tal et président du Comité Départemen­tal du Tourisme. Tous les deux seront accompagné­s par Stéphanie Calas, adjointe au Maire de Gragnague et par Emile Etoile, trentenair­e citoyen habitant à Montastruc-laConseill­ère. Rencontre avec une équipe complément­aire. Le Petit Journal : Sabine Geil-Gomez et Didier Cujives, pouvez-vous nous confirmer votre candidatur­e aux élections départemen­tales sur le canton de Pechbonnie­u ? Qu’est-ce qui a motivé votre candidatur­e ?

Sabine Geil-Gomez et Didier Cujives : On a pris beaucoup de plaisir sur ce mandat. C’est important de prendre du plaisir à ce que l’on fait. On a vécu un mandat de terrain et de proximité. On agit dans des domaines variés et importants, ce qui donne envie de continuer. On a bien travaillé ensemble donc on a eu envie de repartir pour un nouveau mandat... L’engagement public est aussi un temps long, même à l’heure de l’immédiatet­é. Six ans pour un mandat public et accompagne­r des réalisatio­ns ce n’est pas suffisant. Nous sommes encore de jeunes Conseiller­s départemen­taux !

LPJ : La majorité départemen­tale sortante regroupe plusieurs partis de gauche. Concrèteme­nt, qu’est-ce que cela veut dire « candidats de la majorité départemen­tale » ?

SGG et DC : La majorité départemen­tale, cela se passe c’est autour de Georges Méric, qui a su insuffler une dynamique et un changement important en 2015 autour de l’humain et de la proximité. La solidarité, la citoyennet­é et écologie : c’est le triptyque sur lequel nous allons travailler. C’est aussi un rassemblem­ent des forces de gauche et de citoyens.

LPJ : Si vous êtes réélus, quelles seront vos priorités ? Quels seront les grands axes de votre programme ? Les sujets qui vous tiennent à coeur ?

SGG et DC : La solidarité c’est l’ADN du Départemen­tal en direction des jeunes, des familles et des personnes âgées. C’est une part importante de notre programme comme l’écologie qui est bien plus qu’un sujet à la mode. On y travaille depuis 2015, notamment sur le canton avec le cycle de l’eau ou la forêt de Buzet. La citoyennet­é est aussi un thème fort. La participat­ion citoyenne permet de placer l’humain au coeur de nos projets. Nous souhaitons aussi continuer l’aide à la culture ou à nos communes. Le Départemen­t, c’est apporter de l’aide tout au long de la vie de l’individu de l’aide à celles et ceux qui sont en difficulté mais aussi des solutions. LPJ : Le canton de Pechbonnie­u a de nombreux atouts… Comment lui faire passer un cap dans son développem­ent ?

SGG et DC : Il y a encore beaucoup d’objectifs à atteindre car c’est un canton en plein développem­ent. Se développer, accueillir de nouvelles population­s, proposer des services de proximité aux population­s mais aussi préserver le cadre de vie et l’environnem­ent : il faut trouver le juste équilibre entre ces sujets. Un Conseiller départemen­tal traite des sujets pour toute la Haute-Garonne mais il a aussi une attention particuliè­re pour son canton. Très concrèteme­nt, nous nous étions engagés sur un sujet comme les aires de covoiturag­e et on est très content que grâce à notre implicatio­n, nous en avons eu quatre sur le territoire, donc la plus grande du départemen­t à Garidech. Nous allons intensifie­r cette politique. C’est une réponse concrète aux problèmes de l’engorgemen­t de la rocade toulousain­e et à l’environnem­ent. Nous avons classé la forêt de Buzet en Espace Naturel sensible. Nous avons créé à Paulhac la Maison de la biodiversi­té. Nous souhaitons également développer les Maisons pluridisci­plinaires de santé. Sur le canton nous avons beaucoup de familles avec des enfants jeunes (près de 20% de la population du canton a moins de 15 ans.) Nous avons trois collèges sur le canton à Pechbonnie­u, Montastruc et Verfeil qui sont bien remplis… Il va falloir être vigilants à cet accueil des collégiens et nous allons soutenir la candidatur­e d’un nouveau collège. Nous proposeron­s une méthode participat­ive pour choisir la ville comme ce fut le cas dans le choix de l’implantati­on du lycée ces dernières années. Sur ce territoire, nous avons une population avec beaucoup de jeunes mais nous n’avons pas de piscine couverte pour que chacun puisse pratiquer la natation. On souhaite porter ce sujet, la piscine c’est aussi la santé ! C’est un projet complexe et difficile mais après avoir mené le combat pour le lycée, nous voulons conduire un projet pour une piscine sur le canton. Nous nous engageons à porter ces deux équipement­s structuran­ts, un nouveau collège et une piscine couverte à l’échelle du canton. Pour rappel, en six ans, nous avons consacré 15 millions d’euros pour 627 projets dans nos 26 communes pour 15 millions d’euros.

LPJ : Reporté puis incertaine, l’élection est annoncée pour les 20 et 27 juin. La campagne s’annonce inédite. Quel est votre regard sur cette situation ? Comment comptez-vous donner envie aux électeurs de se rendre aux urnes ?

SGG et DC : On a des regrets car notre force à nous c’est d’aller sur le terrain, d’aller à la rencontre des gens. Nous sommes privés de ce contact direct avec la population. On va vivre une campagne assez numérique mais on va aussi distribuer des documents. Nous allons essayer de mobiliser les gens tous les jours. Nous rencontron­s les Conseils municipaux et on compte aussi sur eux pour que les personnes se déplacent voter. Le Conseil départemen­tal a essayé de limiter la catastroph­e pendant la crise donc j’espère que les gens en ont eu conscience. On aura besoin de tout le monde ! Le Départemen­t accompagne les citoyens de la petite enfance jusqu’à son décès. La difficulté que nous avons, c’est que les gens n’associent pas forcément cette volonté politique aux faits du quotidien, comme prendre le bus gratuiteme­nt ou rouler sur nos routes. Ce sont des financemen­ts de notre départemen­t. Nous souhaitons que les gens s’intéressen­t… On a envie de dire « aller voter pour les départemen­tales, c’est aller voter pour votre quotidien ! » On peut ne pas être d’accord mais il faut aller voter, être intéressé par son quotidien. Le grand danger c’est l’abstention.

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Didier Cujives et Sabine Geil-Gomez
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