Les beaux livres de chez Calmann-Lévy

Le monde est fulgurant ! Pendant que Thomas Pesquet le toulousain d’adoption travaille tout là-haut, alors que la Grande-Bretagne pleure son Prince, la France a les yeux rougis de larmes : à nouveau un tunisien, après celui de la cathédrale de Nice, a assassiné une fonctionnaire émérite de la police et mère de famille sur son lieu de travail le vendredi 23 avril. Pourquoi tant de haine pour nous français ? Pourquoi ces tunisiens sans foi aucune ont-ils tué avec barbarie des innocents ? Ils violent l’Islam, salissent le Coran plus encore et sont le poison constant et la malédiction de daech. La France, le plus bel enfant de l’Europe, mérite-t’elle tant de chagrin ?

La chronique littéraire de cette semaine déconfine avec douceur la belle et vieille maison d’édition qu’est Calmann-Lévy. J’ai connu cette maison d’édition à Paris ; elle était alors sise dans une rue tout près de l’Opéra ; maison sobre et assez rigide, avec une équipe d’attachées de presse très impliquées dans la vie et la survie du livre. Aujourd’hui, Calmann-Lévy connaît un rayonnement heureux grâce à ses auteurs de grande qualité ; mais si son catalogue est large, elle me semble de plus en plus spécialisée dans ce

Aqu’on appelle le»polar». J’ai retenu quelques auteurs qui vous donnent frisson et peur à travers leurs livres : Patrick Breuzé Versant secret, Agathe Portail Piqûres de rappel, Yves Hugues Et meurent les marionnettes, Sylvie Baron Une miss pas comme les autres, Françoise Bourdon Pour oublier la nuit, Margot et Jean Le Moal Bretzel et beurre salé, Bénédicte Soymier Le Mal-épris, Laurent Combalbert Négo, René Manzor vif. Ces livres, qu’ils appartiennent à la collection «territoires» ou «thrillers», sont passionnants et nous tiennent en haleine...Pour le plaisir de ma causerie j’ai aussi retenu : Robert Salis (sous la direction de) Rendre la justice- un portrait de la justice par celles et ceux qui ont la lourde responsabilité de juger leurs semblables .Livre ô combien important qui réhabilite la justice et l’annoblit en même temps. La justice si souvent décriée retrouve sa place : impartialité, intégrité. Les hommes qui la servent sont des gens humains et leur conscience est mise à rude épreuve : «Rendre la justice constitue un défi permanent, personnel et collectif, qui exige de garder la tête froide par rapport aux»évidences instantanées» et à leur corolaire d’injonctions, mais requiert aussi de se défier de soi, de son héritage et de son environnement, de ses réflexes et de ses routines, de ses convictions et de ses engagements : ce n’est qu’au prix de ses efforts renouvelés qu’un magistrat pourra s’estimer et être reconnu indépendant»(p.550).

Jean Siccardi La Chapelle des Templiers (CalmannLévy, «territoires»).La Provence est chère à mon coeur, j’ai donc retenu cet auteur bien connu qui a le mérite, tel un chanteur d’opéra pour souffler ses notes, de savoir souffler ses mots.Jean Siccardi nous entraîne, comme dans chacun de ses ouvrages, dans une situation difficile, mais sachant traquer l’histoire il sait rebondir et fait toujours naître de beaux romans. Lucide, authentique et chaleureux, Jean Siccardi est un des meilleurs auteurs de la Provence.

Geneviève Senger La terre originelle (Calmann-Lévy «territoires»).Une histoire touchante d’adoption dans la région de Cahors. Ce livre m’a ému tant l’auteure a su emperlé son histoire . Un destin tourmenté et hors du commun pour la jeune héroïne.

Merci au Petit Journal de nous donner le plaisir de suivre l’actualité littéraire.

La chronique littéraire de cette semaine déconfine avec douceur la belle et vieille maison d’édition qu’est Calmann-Lévy.