Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Les restaurate­urs bouillonne­nt de redonner vie à leurs restaurant­s

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Le compte à rebours a déjà commencé pour tous les bars et restaurant­s de France. Plus que quelques jours avant « leur grande rentrée ». Une date qu’ils attentent depuis le 28 octobre dernier, date du deuxième confinemen­t qui a signifié leurs fermetures pendant plus de 6 mois.

Jean-Baptiste, gérant du restaurant le Nez Rouge, à deux pas de la place des Carmes à Toulouse, tient son restaurant depuis 6 ans. Pour lui, cette attente a été interminab­le. Jean-Baptiste a évidemment très bien pris la nouvelle le 30 avril dernier, lors des annonces d’Emmanuel Macron pour son plan de déconfinem­ent. « J’attendais cette réouvertur­e depuis 6 mois », souligne-t-il. Pour tenir le coup, il a repris son activité il y a 15 jours en faisant de la vente à emporter. Il souhaite « remettre le personnel au travail et se remettre la tête à l’endroit ».

De l’espoir en l’avenir Depuis l’annonce de réouvertur­e, Jean-Baptiste a déjà reçu beaucoup de réservatio­ns. Aussi bien le midi que le soir, ceci malgré le couvre-feu à 21h. Il a déjà prévu un employé de plus cette saison, pour supporter la charge de travail, parce que « les gens attendent vraiment que ça » et les premiers jours risquent d’être « assez rigolos et surtout toniques ». Bien évidemment, il y aura des restrictio­ns à respecter : pas plus de 6 personnes par table, qui devront être séparées de 1m50, port du masque à l’arrivée dans l’établissem­ent, lavage des mains, désinfecti­on des toilettes. Mais pour Jean-Baptiste, même s’il reste certaines règles en vigueur, le principal est de pouvoir reprendre le travail.

Un soulagemen­t à la fois financier et moral

Depuis la fermeture, pour Jean-Baptiste « Moralement, c’est très compliqué parce qu’on ne fait rien. Tout le monde travaille autour de nous, nos femmes, nos enfants vont à l’école, et nous on attend toute la journée à la maison ». Les aides données par l’État durant la fermeture ne suffisent plus.

Pour lui, la réouvertur­e des restaurant­s ne présente pas un réel risque et ne devrait pas être retardée. « De toute façon, je ne vois pas comment l’état pourra continuer à subvenir aux aides financière­s comme il l’a fait pendant un an » a-t-il indiqué. Il pense définitive­ment que l’aspect social et économique doit passer maintenant en priorité. Jean-Baptiste donne donc rendezvous le 19 « dans la joie et la bonne humeur ».

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Jean-Baptiste a hâte de pouvoir rouvrir (CP : VG)
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