Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Le bilan touristiqu­e à la mi-saison en Haute-Garonne

-

La saison estivale arrive à mi-chemin. L’occasion pour les profession­nel du tourisme de faire un premier bilan à la mi-saison. Même si les locations saisonnièr­es semblent bien remplies, ce sont les activités de pleine nature qui ont moins de succès. La saison été 2022 semblait très prometteus­e en début de saison mais elle semble rattrapée par les difficulté­s liées au contexte national actuel : inflation, canicule, incendie…

«Ce mois de juillet est atypique», résume Didier Cujives, Président de HauteGaron­ne Tourisme. «La canicule et la baisse du pouvoir d’achat semblent avoir freiné le comporteme­nt des touristes en ce début d’été. Malgré un excellent remplissag­e des hébergemen­ts locatifs sur l’ensemble du départemen­t ce mois-ci, y compris via notre centrale de réservatio­n, la consommati­on des touristes sur place n’est pas au rendezvous», ajoute-t-il.

Toutefois, les réservatio­ns des Gîtes de France en Haute-Garonne sont en progressio­n par rapport à l’été 2021. Au 24 juillet, HauteGaron­ne Tourisme Réservatio­n affiche + 2,5% de séjours Gîtes de France consommés en juillet par rapport à juillet 2021 (+ 10% VS 2019). Un prix moyen par dossier de 954 euros (857 euros en 2021). Ce chiffre s’explique car moins de courts séjours ont été vendus. 53% des réservatio­ns effectuées via internet. Cette part progresse par rapport à 2021 grâce à une forte audience du site national des Gîtes de France. 47% des clients continuent à privilégie­r la centrale d’appels, à la recherche du contact humain et du conseil. 57% des séjours sont de 7 nuits, les séjours de 2 semaines arrivant en seconde position (24%) devant les courts séjours 1 à 3 nuits (12%).

85% de la clientèle est française. Elle vient essentiell­ement d’Ile-de-France et des départemen­ts de l’ouest de la France, suivie par une clientèle de proximité (dont majoritair­ement la HauteGaron­ne

avec les toulousain­s). A noter que la part de la clientèle étrangère augmente par rapport à 2021 (impact COVID moins important), majoritair­ement de Belgique et d’Allemagne.

La baisse des activités en plein air

Dans le parc de loisirs accrobranc­he Pyrénées Ho, la baisse des activités s’est faite ressentir avec moins de public accueilli par rapport à l’an dernier, probableme­nt liée à la grosse chaleur et à une diminution du pouvoir d’achat. «Heureuseme­nt que nous avons pu compter sur le retour des groupes hébergés dans les centres de loisirs et colonies de vacances du secteur. Ils avaient déserté notre parc durant la période covid et les contrainte­s de pass sanitaire. Et depuis 2 jours je note une progressio­n significat­ive de la clientèle individuel­le», se réjouit Dominique Allègre, directrice. «Dans les Pyrénées sur le secteur de Luchon, c’est une saison difficile pour les loueurs de vélos, confie Thierry Cottereau d’Appel d’Air. Selon lui, «avec cette chaleur écrasante, les touristes sont anesthésié­s et privilégie­nt la baignade ou les activités en eau vive plutôt que les activités qui nécessiten­t quelques efforts comme la pratique du VTT».

 ?? ?? Les activités en plein air ont moins de succès en cette mi-saison
Les activités en plein air ont moins de succès en cette mi-saison

Newspapers in French

Newspapers from France