Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Nicolas Roumagnac : «Le Fronton doit être le vin des toulousain­s»

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En marge de cette belle soirée portes ouvertes, Nicolas Roumagnac a répondu à nos questions...

Le Petit Journal : Depuis combien de temps organisez-vous ces portes ouvertes ?

C’est la neuvième année, 2023 sera la dixième édition. Notre logistique est phénoménal­e : 120 tables, 500 chaises, 2000 verres, 20 mètres de bar et 25 personnes mobilisées...

D’où vient l’idée d’organiser cette manifestat­ion en soirée ?

C’est l’ADN de mon équipe de « noctambule­s » ! Faire découvrir le domaine avec ce côté festif, une ambiance musicale, une autre vision du coeur du village. Comment avez-vous fait connaître cet évènement ? La première année, nous avions réuni 400 personnes, 800 personnes l’année suivante, essentiell­ement des visiteurs locaux, grâce à de l’affichage et du bouche-àoreille. A partir de la quatrième édition, la clientèle extérieure est venue compléter le public local. Aujourd’hui, 2/3 des visites proviennen­t de l’extérieur, principale­ment de Toulouse, et 1/3 de visiteurs locaux.

Que mettez-vous en place pour communique­r sur votre domaine ?

On propose des séminaires en entreprise, des chasses aux trésors, des locations de 2CV, des randonnées pédestres….une offre oenotouris­tique riche avec une immersion dans les coulisses du domaine. Les portes ouvertes, c’est la fête du domaine, de ses fidèles clients, des ambassadeu­rs et partenaire­s.

Les vins de Fronton souffrent-ils encore d’un déficit de notoriété ?

C’est mon combat quotidien. On a encore une image avec des préjugés historique­s qui n’ont plus lieu d’être. Aujourd’hui, les vins de Fronton sont des vins très gourmands, des vins plaisirs, fruités et légers totalement capables de ravir les consommate­urs. Les vignerons de Fronton n’ont aucun complexe à avoir par rapport à d’autres appellatio­ns plus réputées. Un restaurate­ur à Toulouse doit avoir un vin de Fronton dans sa carte ! On est tous rouge et noir quand le Stade est en finale, on est tous violets quand le TFC monte en Ligue 1. En revanche, rouge, rosé et blanc toulousain­s, on n’y est pas encore...

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Nicolas Roumagnac et sa sympathiqu­e équipe.

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