Jean Aillères raconte son enfance à Montesquieu

Jean Aillères a intitulé son livre « J’étais Heureux, le premier chien rencontré dans la rue vous l’aurait dit. » Il raconte son enfance commencée durant la 2ème guerre mondiale à Montesquieu, à Toulouse et un peu en Ariège.

Il est élevé par sa grandmère. Il y a 80 ans de nombreuses personnes vivaient dans des maisons sans douche, sans eau courante et avec un WC dans une cabane au fond du jardin avec des bouts de journaux cloués sur les planches ! Sa grand-mère obtenait une partie de sa nourriture grâce aux légumes qu’elle cultivait dans son jardin et un cochon qu’elle promenait rue du Chemin des Près pour qu’il trouve aussi à se nourrir. Jean aimait aller voir le boulanger Loubet faire son pain et le charron fabriquer des roues en bois. Le repas du soir était frugal, c’était du pain rissolé à la poêle dans de la graisse d’oie. Il se souvient de l’arrivée de jeunes belges qui avaient quitté leur pays envahi. Il se souvient avec effroi du brave Docteur Lasserre qui avait fini par le faire attacher dans un fauteuil pour lui couper à vif ses amygdales qui lui donnaient des angines. On l’avait inscrit à la maternelle. En chantant savez-vous planter des choux ? Comme on lui avait dit que les enfants naissaient dedans, il s’interrogeait quand sa grandmère en plantait dans son jardin. Son père et sa mère venaient de temps en temps, en bicyclette, le voir de Toulouse. Il se souvient de son premier voyage au bord de la mer avec l’abbé Rogo. Il parle avec émotion de son instituteur M. Boutine… Son livre très bien écrit rappellera aux anciens la vie d’avant et aux descendants des histoires de leurs grands parents. Un livre très intéressant qu’on ne quitte pas jusqu’au bout, à lire sans modération. On peut se le procurer aux éditionsspinelle.com ou en s’adressant à l’auteur qui habite un hameau à côté Montesquieu et que l’on peut aussi rencontrer dans les rues du village.

Jean Aillères présentait son livre sorti des presses sur le marché de Cazères