Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Le groupe l’Impératrice, de l’international à la ville rose
Le groupe l’Impératrice était à l’affiche de la première édition du Rose Festival qui s’est déroulé les 2 et 3 septembre au MEETT à Toulouse. Ce groupe de pop et nu-disco français façonne un univers groovy qui lui est propre et qui s’éloigne des cadres de la chanson française. Il est composé de six musiciens français, dont une chanteuse. Ils ont répondu à nos questions.
LPJ : Comment décrivezvous votre musique ?
Nous faisons de la musique pop, très influencée de l’éducation musicale de chacun, car nous venons tous de milieu très différent. Que ce soit du Jazz, du Rock, du classique, du Baroque. Notre musique est très influencée par tout ça, mais aussi par la Soul, le Rap, le hip-hop, Rnb, disco, Funk.
LPJ : Pourquoi l’Impératrice ?
Pourquoi pas (rire). Charles (fondateur) : Parce que lorsque j’ai commencé le projet un peu avant 2012, je ne me sentais pas légitime en tant que musicien. Je trouvais ça marrant de me cacher derrière un avatar. Cela suscite aussi un univers mystérieux.
LPJ : Qui sont vos influences ?
L’impératrice : Les Beatles, Gorillaz, Pink Floyd, Queen of the Stone Age, François de Roubaix.
LPJ : Pour quelle raison avez-vous décidé de faire confiance à Bigflo et Oli pour cette première édition du Rose festival ? L’impératrice : C’est toujours agréable de faire partie d’une première édition et nous avions envie de relever le défi avec eux. Et puis le fait que le festival soit organisé par des artistes, c’est rare et plaisant. Nous avons le sentiment d’être plus en famille. Surtout, nous avons vraiment été choisis, ils nous ont dit qu’ils aimaient beaucoup notre musique. Cela va audelà d’un programmateur qui va choisir des artistes pour des raisons autres.
LPJ : Cette année vous avez fait le festival Coachella, vous dites-vous «Ce rose festival c’est du gâteau» ?
L’impératrice : Chaque date est unique ! Coachella c’était une pression car c’est aux Etats-Unis et nous étions le seul groupe français. Mais là aussi c’est un vrai challenge, car nous sommes le seul groupe de pop. Puis il y aura tout de même du monde.
LPJ : Connaissez-vous un peu Toulouse ? L’impératrice : Notre premier concert à Toulouse était au Théâtre Garonne en 2013. C’était la première fois qu’on partait en dehors de Paris. Ensuite, on a joué plusieurs fois au Bikini. Nous sommes toujours très bien accueillis là-bas, on a même notre portrait.