Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Jean-Luc Rivière : «La ville bouge dans le bon sens»
Le Maire de Cazères revient pour nous sur cette première année de mandat. Une interview durant laquelle il évoque sans langue de bois la remise à l’équilibre des finances de la ville, son plaisir à travailler pour les cazériens et le dynamisme retrouvé de la cité, mais aussi les mauvais coups de l’opposition faisant peser l’ombre d’une nouvelle élection. Interview vérité... Le Petit Journal : Jean-Luc Rivière, quel bilan tirezvous de cette première année de mandat de maire ? Une année passionnante, avec trois objectifs : rétablir les finances de la commune et de la régie d’électricité sur la durée puis assurer le quotidien et préparer l’avenir. Nous avons renégocié les taux des prêts pris par l’ancienne municipalité, c’est déjà plus de 100.000€ d’économisés. Ensuite, nous récupérons aussi 100.000€ supplémentaires sur le patrimoine municipal. Enfin 600.000€ récupérés à la régie qui sont destinés pour investir dans l’autonomie énergétique de la commune. La crise énergétique et climatique nous oblige encore plus à compter chaque euro car chaque euro compte. LPJ : rouvrir la piscine était un de vos engagements…
Ma fierté, c’est d’abord et avant tout d’avoir réouvert notre piscine Jean Lécussan qui a vu tant de Cazériens y apprendre à nager et qui a fait à nouveau le bonheur des enfants et de nos familles cet été. La piscine fermée en 2020 et 2021 coûtait à la commune 83.000€, à cause des fuites d’eau non réparés. Nous sur une année d’ouverture cela ne nous aura coûté guère plus de mille euro. Fini les gaspillages !
LPJ : quel est votre meilleur souvenir ? Travailler tous les jours pour les Cazériens, c’est formidable. Je citerai un exemple, le film sur les 100 ans du Corso Fleuri. On y voit tant de bonheur et de joie dans les yeux de tous, jeunes et ainées que j’en ai été très ému. De même tout l’été Cazères a été très animé. Il y aura plein de surprises cet automne…
LPJ : réciproquement, quel est votre pire souvenir ?
Quand la commission de sécurité faites par les pompiers du SDIS, constate que nous avons 24 points négatifs sur la sécurité à l’école des Capucins. Le rapport arrive à 15 jours de la rentrée… Il a fallu travailler très vite. L’Entretien tant matériel que des locaux n’étaient manifestement pas l’urgence des anciennes équipes. La place du commerce, c’était plutôt cela leur priorité.
LPJ : vous êtes un maire heureux et satisfait ?
Oui et je remercie toute l’équipe qui s’est mobilisée, et fait du bon travail, alors qu’ils découvraient tout et que nos moyens sont limités. Cazères est une ville qui bouge de nouveau et qui va dans le bon sens !
LPJ : comment voyez-vous l’avenir ?
Sur ce que nous avons mis en place, rassuré… Et confiant sur le reste ! Tout le monde me le disait « ce ne sera pas facile » je le savais et je m’y étais préparé. Ainsi je ne suis pas surpris que certains, qui n’ont toujours pas acceptés le scrutin démocratique des cazériens en 2021, et dont le premier objectif est de retrouver leurs places, soient à la manoeuvre pour me déstabiliser, voir même de provoquer de nouvelles élections partielles.
LPJ : des élections à nouveau, ce serait la troisième fois en trois ans pour Cazères. Comment vivez-vous cette situation qui serait unique ?
Je considère qu’il est primordial que les citoyens votent pour élire leur Maire, c’était mon combat en 2021, au moment de la démission de Michel Oliva, qui sans notre intervention, aurait amené une élection de son successeur par un petit groupe de 27 personnes : ça ce n’est pas honnête. Aujourd’hui, vouloir arrêter le mandat d’un Maire largement élu par les citoyens et qui est en plein travail de remise à plat de la gestion communale, ça ce ne sont pas des méthodes dignes. En ce moment, certains font signer des élus pour faire démissionner le tiers, c’est-à-dire 9 élus. Car la loi prévoit avec 9 démissions une nouvelle élection. L’opposition en a 6, il lui a suffi d’en trouver trois. Je ne recule pas devant une telle perspective et je préfère vous l’annoncer par moi-même. Nous avons encore tant à faire ensemble, pour faire revivre notre centre-ville, investir pour nos jeunes, et garder ce bel esprit Cazérien. L’époque est dure et nécessite une équipe soucieuse du bien public et notre honnêteté est connue de tous. Cette nouvelle épreuve ne me découragera pas dans mon engagement. J’ai Cazères au coeur !