Jean-Luc Gibelin : « Le transport scolaire est un pan de la scolarité »

Le Conseil régional d’Occitanie a voté, en juin dernier, une Convention relative à l’organisation de l’accompagnement du transport scolaire. Jean-Luc Gibelin, vice-président régional chargé des transports a souhaité réagir suite aux propos d’Aurélien Pradié sur le sujet.

Le conseiller régional d’opposition, Aurélien Pradié, avait annoncé dans les colonnes de notre journal sa volonté d’avancer «sur la question des accompagnateurs dans les transports pour les élèves de maternelle qui sont trop jeunes pour mettre une ceinture de sécurité ou reconnaître l’arrêt où ils doivent descendre». Déclaration qui a rapidement fait réagir la majorité au Conseil régional. En effet, une Convention de partenariat relative à l’organisation de l’accompagnement du transport scolaire a été votée le 3 juin dernier par le Conseil régional. Celle-ci prévoit notamment que “la Region, a souhaite rendre obligatoire la presence d’un.e accompagnateur.trice dans le cadre du transport scolaire des eleves de maternelle, du premier point de montee concerne jusqu’a l’etablissement, a partir de 4 enfants de maternelle inscrits sur le service, des que le vehicule dispose de plus de 9 places assises”.

Jean-Luc Gibelin, vice-président régional chargé des transports, se dit «étonné de la déclaration d’Aurélien

Pradié puisque le groupe qu’il préside au Conseil régional a voté pour à la délibération». Pour poursuivre, «certes à cette période il était très occupé par sa campagne électorale législative mais il faut s’imaginer, qu’en tant que président de groupe, il est au courant des votes». «Aucun enfant dans la Région n’est pas pris en charge»

«Le transport scolaire est un pan de la scolarité», rappelle Jean-Luc Gibelin. Selon un sondage de l’Ifop en 2020, 18% des élèves français se rendent à l’école en car scolaire.

La question des accompagnateurs, en Occitanie, pour les élèves de maternelle «a donc été évidemment prise en charge», souligne le viceprésident régional. Ce dernier rappelle qu’«aucun enfant dans la Région n’est pas pris en charge au motif qu’il n’y aurait pas d’accompagnant nécessaire». En cette rentrée 2022, Jean-Luc Gibelin affirme qu’«il n’y a pas eu de difficulté, pas de réaction de famille. Nous sommes en permanence attentifs». Toutefois, dans les situations où moins de 4 enfants en maternelle sont inscrits sur un service, le chauffeur endosse également le rôle d’accompagnateur. Ce dernier veille à la sécurité des enfants, leur indique l’arrêt auquel ils doivent s’arrêter et les aide à descendre du bus. Jean-Luc Gibelin insiste sur ce point et sur la nécessité de reproduire un environnement familial et sécurisant pour les jeunes enfants. «Les enfants sont assis directement derrière le conducteur comme ils pourraient l’être dans une voiture individuelle sous la connaissance directe du chauffeur», souligne-t-il. Et pour conclure, «c’est forcément un véhicule plus petit et il y a un rapport entre le conducteur et les familles qui est plus proche et de qualité». Aurélien Pradié, de son côté, estime que «ce n’est pas le rôle des chauffeurs de s’occuper des enfants très jeunes tout en conduisant le véhicule». Mais Jean-Luc Gibelin «n’ose pas imaginer que ce qui a été voté par son groupe était considéré, pour son groupe, comme insuffisant».

une Convention relative à l’organisation de l’accompagnement du transport scolaire a été votée le 3 juin

Jean-Luc Gibelin, vice-président régional chargé des transports