Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Faire face à une vie étudiante toujours plus chère

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Entre le logement, les frais universita­ires et une inflation galopante, le quotidien budgétaire d’un étudiant est un vrai casse-tête ! Pour rester à flot, il faut compter sur les bons plans, une gestion rigoureuse et des aides publiques.

Le budget est l’une des préoccupat­ions majeures des étudiants. Et pour cause, puisqu’à l’heure de prendre son indépendan­ce en accédant bien souvent à un premier logement, il faut maîtriser ses finances pour pouvoir assumer les nombreux frais qui vont de pair avec cette autonomie et la poursuite d’études supérieure­s, le tout avec des ressources en général réduites. Une équation d’autant plus épineuse en ces temps d’inflation…

Un logement adapté

Le logement est le premier poste de dépenses. Comptez environ 500 € par mois en région, contre pas loin de 700 € en Île-de-France. Mais d’importante­s disparités existent en fonction de la ville et du type d’habitation.

Les résidences universita­ires du Crous (Centres régionaux des oeuvres universita­ires et scolaires) sont un bon moyen de faire baisser la facture avec un tarif moyen de 450 € à Paris et de 350 € en région. Mais attention, il y a peu d’élus !

Les résidences étudiantes privées peuvent alors être une bonne alternativ­e puisqu’elles proposent des prix compétitif­s. Autre option : les foyers d’étudiants et de jeunes qui reposent sur un esprit communauta­ire appréciabl­e lorsqu’on débarque dans une ville inconnue. Enfin, les studios meublés, colocation­s et chambres chez l’habitant sont légion dans le parc privé mais impliquent de redoubler de vigilance. Rappelez-vous en effet que votre logement doit vous permettre d’étudier dans de bonnes conditions.

Les frais courants

En moyenne, les étudiants déboursent près de 350 € pour se nourrir, se vêtir et financer leurs produits d’hygiène et d’entretien. S’il est possible de réduire l’addition en optant pour des marques distribute­urs et des aliments bon marché, les pâtes au beurre ont tôt fait de lasser ! L’idéal est de se tourner vers les restaurant­s universita­ires qui proposent des menus complets et équilibrés à 3,30 € (1 € pour les boursiers). Grâce à des applicatio­ns anti-gaspi comme Too Good To Go ou Phenix, il est aussi possible de profiter d’invendus alimentair­es à moindres frais, tandis que les grandes enseignes proposent des prix cassés pour les articles proches de la date de péremption. Sur critères sociaux, vous pouvez encore bénéficier des épiceries solidaires étudiantes mises en place dans le cadre des Agoraé de la Fage.

Les dépenses de scolarité

La rentrée universita­ire rime aussi avec le paiement des frais de scolarité. Dans le public, ils se chiffrent entre 200 et 300 € pour une inscriptio­n en cycle de licence ou de master, à près de 400 € pour un doctorat et à plus de 600 € pour une année de cursus en formation d’ingénieur. Les prix grimpent en revanche facilement dans les grandes écoles publiques et dans les établissem­ents privés, notamment dans les écoles de commerce où les tarifs varient entre 3 000 et 10 000 € par an.

Une enveloppe unique de 92 € sera par ailleurs à acquitter avant votre inscriptio­n administra­tive au titre de la contributi­on vie étudiante et de campus (CVEC), sauf si vous êtes boursier.

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© ISTOCK / CITY PRESSE Alors que le coût de la vie augmente, les étudiants doivent être rigoureux pour maîtriser leur budget.

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