Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Avec sa nouvelle enceinte, Marshall met les watts
Après s’être longtemps reposé sur ses lauriers, acquis dans les années 60 et 70, Marshall, la marque culte des amateurs de rock, a enfin décidé de prendre le virage du numérique et multiplie les sorties. C’est au tour de la troisième génération de l’Acton de prendre le chemin des étals. Comme toujours avec les produits de l’illustre fabricant américain, les premiers coups d’oeil donnent le ton : l’idole de tous les guitaristes du monde ne change pas une formule esthétique qui a bâti sa légende. L’incontournable revêtement en vinyle noir rehaussé par le sigle manuscrit Marshall est bien de la partie. L’ensemble dégage toujours autant de charisme et cette aura naturelle suffit à lui conférer une élégance supérieure au commun des modèles. Le gabarit est ici contenu mais ne passe pas inaperçu. On n’est pas dans l’ultraportable, comme avec la Willen. La belle mesure 26 cm de long, 17 cm de hauteur et 15 cm de profondeur. Le poids de 2,85 kg la réserve à un usage davantage sédentaire que nomade. La qualité de fabrication impressionne toujours.
Quand la musique est bonne
L’Acton III laisse toutefois plus dubitatif lorsqu’on s’attarde sur sa connectivité. Certes le Bluetooth 5.2 avec fonctionnalité multipoint est au programme mais la seule entrée filaire mini-jack déçoit. Sans compter qu’aucune fonctionnalité connectée n’est prévue… À 269 € l’enceinte, le tableau fait grise mine. L’Acton III se rattrape grâce à ses deux atouts majeurs. Le premier est son extrême facilité d’utilisation. Le second est la grande qualité du son.