Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Les évolutions des prix quartier par quartier à Toulouse
Les notaires de Haute-Garonne ont dévoilé les chiffres sur l’évolution du marché de l’immobilier dans le département sur la période de juillet 2021 - juin 2022. Découvrez la liste des quartiers les plus attractifs de la ville rose…
Depuis plusieurs années, le prix de l’immobilier à Toulouse ne cesse d’augmenter. Pour un appartement ancien, le prix médian au m2 dans la ville rose atteint 3210€, soit une augmentation de 2,3% par rapport à l’année précédente. Selon les notaires du département, depuis le début de l’année 15100 appartements ont été vendus, “du jamais vu depuis 10 ans”, renseigne Frédéric Giral, président de la Chambre des Notaires. Les quartiers les plus excessifs, dont le prix médian au m2 est au-dessus de 5000€ sont (dans l’ordre du classement) : Saint-Etienne, SaintGeorges, Capitole, Carmes, Saint-Aubin/ Dupuy. Derrière eux, à moins de 5000€ le m2 : Les Chalets, Matabiau, Saint-Cyprien, Le Busca et Arnaud Bernard.
Déplacement vers les faubourgs
Cependant, les quartiers les plus chers, ne sont pas ceux qui connaissent la plus forte hausse des prix. C’est le quartier Papus, qui arrive en première place avec une augmentation de 13,5% de son prix médian au m2. En seconde place, SauzelongRangueil avec une hausse de 11%. Ensuite, Patte d’oie avec 10,7%. En quatrième place, Roseraie avec 9,5% d’augmentation. Et enfin, Casselardit avec 7,2%. « Une partie des habitants a quitté l’hypercentre pour les faubourgs ou la première couronne, délaissant leur appartement pour une maison un peu plus éloignée du centre », remarque Frédéric Giral. “Un plafond de verre” pour les quartiers les plus chers ?
Si les quartiers SaintEtienne, Saint-Georges, Capitole et Carmes, sont les plus chers de la ville rose, avec un prix au m2 médian supérieur à 5000€, ils connaissent également une légère baisse, comprise entre -1% et -4,6%. Pour Frédéric
Giral, ces quartiers atteignent un “plafond de verre”, il ajoute : «Au-delà d’un certain prix, il n’y a plus de client”. Mais pour Me Henri Chesnelong, notaire délégué aux chiffres de l’immobilier, il faut plutôt parler de “stagnation”, et non de baisse, car ces quartiers auront toujours une forte demande.