Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
Laurent Esquenet-Goxes : « L’Assemblée nationale, c’est impressionnant »
Laurent Esquenet-Goxes, député de la 10ème circonscription de Haute-Garonne livre ses premières impressions au coeur de l’Assemblée nationale. L’occasion de revenir sur ses premiers jours au sein de l’hémicycle et de se projeter sur les échéances à venir. «L’Assemblée nationale, c’est assez impressionnant», livre Laurent EsquenetGoxes. Suppléant sur la circonscription, le néo-député s’est vu propulsé sur les bancs de l’hémicycle suite à la nomination de Dominique Faure au Gouvernement. «Je suis arrivé après la bataille», rappelle-t-il. Ce natif du Lauragais, attaché parlementaire de Jean-Luc Lagleize lors de la précédente mandature, ne se retrouve pas en terre inconnue à l’Assemblée. Mais la sensation n’est pas la même une fois assis dans son siège de député. «Ce qui m’a marqué, c’est la résonance», sourit le député. Pour lui, «il faut le temps de prendre mes marques et de m’affirmer». Un député de terrain
«Il fallait renouer le lien entre le député et les habitants de circonscription», déclare Laure Esquenet-Goxes. Son prédécesseur lors de la précédente mandature, Sébastien Nadot, avait fait le choix de ne jamais se rendre sur la circonscription. «L’idée c’est de raccommoder le lien qui s’est défait», poursuit-il. Pour ce faire, le député compte organiser des permanences dans les villes de la circonscription. Mais il souhaite aussi s’entretenir avec l’ensemble des conseillers municipaux. Le député compte également rencontrer les représentants de la Région Occitanie pour échanger au sujet de la ligne de train qui traverse son territoire. «Il arrive très souvent que le train arrive en retard ou soit supprimé», déclare-t-il, «les horaires ne sont également pas pratiques».
Scopelec, problématique locale
«C’est avant tout important de sauver les emplois et les compétences de cette entreprise», souligne Laurent Esquenet-Goxes. L’entreprise Scopelec, implantée en
Haute-Garonne, a été placée en redressement judiciaire le 26 septembre dernier. Cette entreprise, qui s’occupe de la pose de fibre optique, avait un contrat avec Orange représentant 40 % du chiffre d’affaires de Scopelec. Orange n’ayant pas renouvelé leur contrat auprès de Scopelec, cette dernière se retrouve donc dans une situation financière compliquée et doit retrouver des repreneurs avant le 2 novembre. «Orange à le droit de dire qu’il n’est pas satisfait», maintient le député. Une situation qui plonge les employés de l’entreprise dans une situation floue concernant leur avenir. Laurent Esquenet-Goxes estime que «c’est le problème de toutes les sociétés mono-cliente», mais est «allé à la rencontre des représentants du personnel» pour trouver une solution.