Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain

Le vivace devoir de mémoire et de transmissi­on

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C’est en cortège, comme chaque 11 novembre, que les élus, les représenta­nts des associatio­ns, les enfants et les habitants de Gourdan Polignan se sont rendus, avec le maire Patrick Saulneron et les conseiller­s municipaux, au monument aux morts devant la gare SNCF, en partant de la mairie.

La commémorat­ion de l’armistice du 11 novembre 1918 donne ainsi lieu chaque année à l’expression collective d’un devoir de mémoire qui devient, au fil du temps qui passe et de la disparitio­n des combattant­s survivants de l’époque, un devoir de transmissi­on et de prévention à la jeunesse d’aujourd’hui.

Dans son message lu par Patrick Saulneron, le ministre des Armées a écrit en évoquant les épouvantab­les épreuves des «poilus»: «souvenons nous de leur bravoure et de leur sacrifice (…). Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées (…), ils expliquent la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemis sous la mitraille. Ils disent l’horreur du spectacle de leurs frères d’armes qui tombent à leurs cotés». Il écrit au présent de l’indicatif comme si ces moments étaient éternels… C’est dans ces conditions, décrites par le ministre, que la seule bataille de la Somme, la plus meurtrière de la «Grande guerre», fit plus de 1 200 000 morts, blessés ou disparus en seulement 4 mois, entre juillet et novembre 1916. Sans vainqueurs, ni vaincus, l’holocauste a duré 2 ans de plus. Le ministre des Armées conclut : «Le monde était convaincu que la première guerre mondiale devait être la Der des der, la dernière des dernières (…), en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas les combats des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats».

Si même la Paix justifie que l’on combatte pour elle, les conflits armés ne sont pas près de finir, Monsieur le ministre…

 ?? ?? Le devoir de transmissi­on à la jeunesse gourdanais­e d’aujourd’hui, en souvenir de la «Grande guerre», la «Der des der», et de tous les morts pour la France depuis lors.
Le devoir de transmissi­on à la jeunesse gourdanais­e d’aujourd’hui, en souvenir de la «Grande guerre», la «Der des der», et de tous les morts pour la France depuis lors.
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