Le Petit Journal - L'hebdo du Pays Toulousain
La blanche
Depuis six mois, Mathilde a un nouveau voisin. Seul, cemment divorcé, Julien qui a créé son entreprise, vaille plus de douze heures par jour y compris le week end. Il vient hospitad’être lisé en urgence à la suite d’une crise cardiaque. On a diagd’abord nostiqué un burn-out. Mais très vite on a découvert que ce étaitconsomquadra mateur-dépendant à la cocaïne. C’est ainsi que l’actualité fait ses gros titres sur la mort soudaine d’un artiste, perd’un sonnage à la mode — crise suicardiaque, cide… — qu’on dit inexplicable alors que tout marchait si bien pour lui. La consommation de la cocaïne aurait plus que doublé depuis dix ans dans notre pays. Avec sa « démocratisation », elle touche à présent tous les milieux. Le consommateur type exerce une activité professionnelle épuisante ; il doit trouver de quoi tenir sans avoir à se reposer. Selon le nombre d’accros récemment avancé par les statistiques, nous avons tous un ou plusieurs proches concernés. On peut être alerté par un besoin constant de toujours plus d’argent qui peut signifier une consommation régulière. Car même si les prix ont baissé, la « blanche » coûte cher. Des sautes d’humeur sont significaaussi tives. Euphorie, hyperactivité, accès de violence alternant avec des phases tement, de déprime qui déboupeuvent cher sur des actes suicidaires ou des tudes « paranos ». Physiquement, une perte rapide de poids, des saignements de nez sont des alertes à prendre au sérieux. Le sevrage doit accepté par laperêtre sonne dépendante et se faire dans un cadre médical un suivipsycholoavec gique. La prise en charge durera au minimum trois ou quatre ans, pour éviter tout risque de rechute.
Il faudrait ajouter ces addictions-là aux risques d’accidents de la route. Pourtant, ils ne font l’objet d’aucun test de détection, lors des contrôles routiers.