80 CRS ET 40 GENDARMES

Les représentants du monde rural et les associations écologistes partagent un certain amour pour le terroir, mais avec des approches différentes. Cela s’est encore vérifié samedi à La Bastide de Sérou. Agriculteurs, éleveurs, chasseurs, anti-ours ont souhaité organiser une contre manifestation pour s’opposer aux écologistes et à certaines structures protectrices de la nature. Ces associations d’écologistes avaient décidé de se retrouver au centre du département pour dresser un état des lieux de l’environnement en Ariège. Cette journée d’échanges, prévue à l’espace Jean-nayrou, n’a pas été du goût de certains professionnels de l’agriculture, de l’élevage, de la chasse. Mais la Chambre d’agriculture, la FDSEA, L’ASPAP, la confédération paysanne, la fédération départementale des chasseurs, avaient décidé de ne pas laissé le terrain vide. Ces derniers ont reçu le renfort de nombreux élus dont la viceprésidente du conseil départemental, Christine Tequi.

80 CRS et 40 GENDARMES

Les écologistes ont tourné en dérision cette incursion du monde agricole, en les remerciant d’avoir surmédiatiser l’évènement. La préfète de l’ariège, Marie Lajus était également sur les lieux, à bord de l’espace Jean-nayrou. Pendant de longues minutes, de part et d’autre de l’arize, un vif échanges de mots a eu lieu. Agriculteurs, éleveurs, chasseurs, syndicalistes ont expliqué “on ne traversera pas la rivière aujourd’hui, mais une autre fois peut être”. Tandis que des militants du monde agricole se sont retrouvés au milieu de l’eau, des bombes lacrymogènes ont été tirées par les forces de l’ordre, sans doute pour intimider, et les professionnels de l’agriculture ariégeoise ont entonné un vibrant “Se Canto”. Ecolos et opposants se sont finalement rencontrés pendant 20 minutes, mais personne n’a prévu de lâcher quoi que ce soit. Ariégo o moun païs :

Un face à face sans heurts