L'ARS pour tenter d'apaiser le climat social à l'hôpital

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Ce jeudi, l’agence Régionale de Santé va tenter de jouer les médiatrices au sein du centre hospitalier des vallées d’ariège. Bertrand Prudommaux, directeur-adjoint de L’ARS reçoit le syndicat CGT dans une volonté de rouvrir un dialogue aujourd’hui fermé. «Les réponses apportées par le directeur ne satisfont personne, et de plus il y a des contre vérités» explique une syndicaliste du CHIVA. Selon la CGT, un grand nombre de personnels soutiennent cette action, mais il y a aussi des usagers du site, des parents de patients, et des Gilets jaunes. Tous entendent dire non au démantèlement du grand hôpital de l’ariège et ne souhaitent pas qu’il devienne une grande maison de retraite départementale.

«La direction projette de fermer 54 lits notamment en médecine générale, en cardiologie, en pneumologie, en hospitalisation de jour», explique une représentante de la CGT, « que vont devenir les patients, les familles, mais aussi bon nombre de salariés dont beaucoup avec un statut de contractuels». Depuis quelques jours, les agents sont en grève illimitée et ils entendent obtenir quelque chose.

Que sortira-t-il de cette entrevue avec L’ARS ? Pour certains pas grand chose. Pour quelques uns, il y a quand même une lueur d’espoir « même si le démantèlement est déjà amorcé».

Quand André Trigano maire de Pamiers et Jeannoël Fondère maire de Foix se sont rencontrés pour créer ce grand hôpital du val-d’ariège, entre les deux plus grandes villes du département, personne ne se doutait qu’un jour, l’hôpital serait en partie, remis en cause, pour des questions parfois de rentabilité. D’autres actions sont à l’étude.