Un dialogue social plus que délicat

Il y avait foule la semaine dernière dans le hall principal du centre hospitalier des vallées d’ariège. Le syndicat CGT appuyé par de nombreux gilets jaunes ont envahi l’établissement pour s’opposer à plusieurs mesures en cours et d’autres à venir. Le directeur Jean-marc Viguier a tenté d’expliquer sa démarche, parfois sous les huées de la foule, mais en vain. La CGT, montre son hostilité à la disparition de 9 lits tampons, au transfert du SSR de Pamiers vers le CHIVA sans « l’avis des personnels concernés qui sont mis au pied du mur». Le syndicat indique aussi qu’un pôle de médecine situé au troisième étage va devoir descendre pour laisser la place au futur SSR. « Vous êtes en train de démanteler l’hôpital public des vallées d’ariège» lance une représentante CGT, applaudie par la foule des grands jours.

Jean-marc Viguier essaye d’apporter quelques éclairages mais qui ne s’avèrent pas convaincants pour les personnels, « on va sortir un service obsolète de Pamiers, on va supprimer quelques lits tampons, explique le directeur « on a aussi prévu des réorganisations, comme la mise en place de l’hospitalisation de longue durée dans les locaux du self»( ce service a été enlevé, faut-il le rappeler à l’hôpital de Tarascon).

La CGT relayée par quelques Gilets jaunes précise que cette politique en place vise à diminuer le nombre de lits du CHIVA, « donc à diminuer le nombre de personnels. Que vont devenir les agents contractuels ?

Le dialogue semble au point mort. Une occupation des locaux de la direction semble programmée de façon régulière. La CGT en appelle aujourd’hui à l’agence Régionale de Santé pour sortir de cette impasse. Un conflit important qui rejaillit sur l’extérieur y compris au niveau de familles de patients ou d’anciens patients.

Un dialogue tendu avec le directeur