CHIVA et service public : quelles solutions ?

xdès 9 heures du matin, samedi, les premiers Gilets jaunes sont arrivés au rond point de Sabart, appelé désormais « l’elysée». Tout avait été minutieusement préparé pour accueillir le rassemblement départemental, un parking a même été mis à la disposition des Gilets jaunes pour stationner leur véhicule à proximité du passage à niveau. Sur la RN 20, des ballons jaunes, des gilets accrochés à des lampadaires, des tables dressées pour le café ou le chocolat...une ambiance bon enfant pour ce nouvel acte en haute Ariège. « Aujourd’hui on vient soutenir nos amis Gilets jaunes de Tarascon, ils le méritent», explique Agnès. Le cortège s’ébranle par l’avenue de Péchiney, traverse l’ariège, emprunte la rue Victorpilhes et arrive à la mairie. Là, il y a des prises de paroles, d’abord par les Gilets jaunes, ensuite par le maire, et enfin par Virginie Fachon, une syndicaliste qui a tenu à défendre l’hôpital public, du CHIVA mais aussi celui de Tarascon. Le maire a encore expliqué que cette démarche de suppression des 30 lits de l’unité de soins de longue durée s’est faite pour des raisons de sécurité, un constat qui est loin d’être partagé par tout le monde. Les Gilets jaunes ont manifesté durant cette journée leur envie de défendre le service public de santé. Des huées et des confettis ont clôturé cette rencontre sur le perron arrière de la mairie.

Le cortège a ensuite repris le chemin de Sabart en traversant les allées Paul-joucla et l’avenue de Sabart, dans le calme et sécurisé par la présence de nombreux gendarmes. Pendant le défilé des tracts sont donnés aux automobilistes, les Gilets entonnent des chansons. Peu après 12 heures, une auberge espagnole est lancée au rond point de Sabart. Pour les Gilets jaunes, c’est le sentiment du devoir accompli. « On est là et on restera là le temps qu’il faut», conclue un participant.

Des écriteaux partout, des revendications à la pelle

Les gendarmes ont encadré le défilé

La convivialité à Sabart

Une ville en « jaune»