Ph. Pujol : “Je me bats pour que le Smectom soit le syndicat de tous”

Philippe Pujol est président de la communauté de communes de Tarascon et candidat aux départementales de juin prochain. Il est un président qui se bat pour diminuer les augmentations de tarifs souhaitées par le Smectom. Il a accepté de répondre à nos questions. l n’a jamais mâché ses mots à propos de la politique du Smectom dirigé par la Fuxéenne Florence Rouch. Il s’est allié à l’appaméen Alain Rochet et aux autres présidents d’intercommunalités pour que soit diminuée l’augmentation de la taxe sur les ordures ménagères,” La future mise en place de la tarification incitative est un sujet majeur et je n’ai nullement l’intention de me laisser imposer des méthodes qui pèseraient lourdement sur le budget des familles”.

Question: Pensez-vous que le Smectom est mal géré? Ph.pujol:

“Je ne sais pas s’il s’agit d’un problème de gestion pure. En tout cas l’etat,e en augmentant la TGAP ( qui passe de 15 à 65 € la tonne) ne nous facilite pas la tâche. Si l’on ajoute à ça la future tarification incitative, l’équation pour ne pas augmenter le budget devient délicate”.

Vous avez imposé la présence des présidents d’intercommunalités au bureau du Smectom ?

“La présence des présidents d’intercommunalités aux côtés de Mme Rouch est une bonne chose pour peser sur les décisions mais aussi pour qu’elle n’assume pas seule certaines décisions, impensables”.

La collecte des déchets verts va être supprimée, votre avis ?

“Je n’y étais pas favorable, mais il nous tenait à coeur de ne pas augmenter le budget de façon trop importante. Aussi, il a semblé à tous que la collecte des ordures ménagères était la priorité. Pour les déchets verts, nous allons trouver des solutions comme l’achat de broyeurs.”

Les petites communes vont-elles être victimes de la mise en place de la redevance incitative ?

“Non, je ne le pense pas. Pas plus les petites que les grandes. Il faudra veiller à ce que chacun se discipline. De toute façon, il faut changer nos habitudes, cela demandera une période d’adaptation. ce qu’il faut arriver à faire, c’est imposer aux industriels moins de conditionnement, plus d’emballages et de déchets recyclables. Il n’est pas normal que ce soit le consommateur qui trinque”.

Vous dénoncez l’écologie punitive. Qu’entendezvous par là ?

“Les différentes lois mises en place par les gouvernements successifs se sont accumulées. L’écologie punitive, pour moi, c’est quand ce sont toujours les mêmes qui payent, le contribuable ou le citoyen”

Vous réclamez depuis longtemps un qui de transfert à la déchetterie d’arignac. Quel serait son intérêt ?

“Depuis 2005, date de la mise en service de cette déchetterie, j’ai toujours entendu dire qu’un quai de transfert ferait économiser 150.000 € par an au Smectom. Voilà un exemple d’investissement qui fera faire des économies. J’attends depuis 16 ans”.

Philippe Pujol, aujourd’hui candidat aux départementales pour le canton du Sabarthès met les pieds dans les plats ou plutôt dans les poubelles. Il explique que les citoyens liés au Smectom ne doivent pas être soumis à des augmentations trop fortes pour le traitement des ordures ménagères, il y a d’autres solutions, peut être d’autres initiatives à prendre moins dogmatiques. Quant au quai de transfert d’arignac, la présidente et le directeur de l’époque, étaient venus il y a 3 ans devant le conseil communautaires expliquer qu’il était nécessaire de le construire !

Philippe Pujol sur le site de la décharge d’arignac