Cohabitation refléchie entre agropastoralisme et ours

EELV Ariège communique : “Plus de 60 ours vivent dans nos montagnes et la présence conjointe de troupeaux et de ceux-ci dans les zones de pâturages génère des situations conflictuelles entre prédateurs, bergers et éleveurs. Si ces derniers sont obligés de trouver des réponses pour maintenir leur activité, celles-ci doivent être adaptées et proportionnées afin d’assurer le maintien des populations, de leurs activités et à la fois éviter une nouvelle disparition de l’ours. Nous déplorons une fois de plus des prises de positions qui mettent le feu aux poudres. EELV réclame depuis longtemps une cohabitation réfléchie entre l’agropastoralisme et les grands prédateurs, notamment l’ours. Un meilleur suivi des plantigrades est nécessaire pour anticiper, une meilleure écoute des éleveurs sur leur proposition sans imposer systématiquement des solutions de l’etat, est incontournable et une politique de médiation doit être menée. Parmi les premières actions du projet Life-ours qui seraient engagées “l’analyse des mécanismes de déprédation, la préparation aux actions de médiation, ou encore la création d’un outil cartographique d’aide à la décision pour la gestion des espaces communs. Dans un second temps, l’amélioration des “corridors écologiques” de l’ours est inscrite dans le projet, tout comme l’amélioration des moyens de protection des troupeaux, la création d’une médiation territoriale. EELV Ariège constate dans ce projet bon nombre de points positifs : la mise en oeuvre d’aides conséquentes et systématiques à la protection des troupeaux, le renforcement des aides financières pour l’embauche et la rémunération de bergers, la rénovation de cabanes pastorales. Nous souhaitons aussi la mise en place d’un plan de formations sur la gestion de situations d’attaques, sur la présence de chiens de protection, sur la connaissance des prédateurs”.