“Il n’y a pas d’espèce vivante plus légitime qu’une autre”

EELV les Verts de l’ariège demande que l’office français de la biodiversité réalise réellement les expertises et communique régulièrement sur la présence des prédateurs, que ces données soient centralisées en préfecture et rendues publiques auprès des éleveurs, que des diagnostics de vulnérabilité soient proposés gratuitement chez les éleveurs et obligatoires après une première attaque et que les compensations versées après une attaque soient conditionnées à la mise en place des préconisations du diagnostic dès la saison suivante. “Des actions de communication doivent être entreprises dans toutes les zones d’agropastoralisme auprès de tous les usagers ( touristes, sportifs, habitants, élus..) afin de les informer sur les conduites à tenir auprès des troupeaux et face aux chiens de défense. Nous demandons un contrôle plus strict et des sanctions exemplaires des actes de braconnage pour mettre fin à l’omerta qui règne actuellement sur certains territoires. Si des effarouchements sont incontournables, ils ne doivent pas mettre en danger la survie des populations d’ursidés et l’utilisation de la capture d’un individu afin de l’équiper d’un collier géo-localisable pourrait être envisagée. Considérant qu’il n’existe pas d’espèce vivante plus légitime qu’une autre, considérant que les ours ne peuvent pas être tenus pour responsable de la déprise agricole, ni de la situation économique de l’élevage, nous espérons que les solutions ne soient pas dictées par l’émotion, qu’elles reposent sur le principe de coexistence et d’un soutien massif tant à l’élevage paysan qu’au respect de la vie sauvage au travers de la création d’un véritable pôle de médiation en Ariège comme préconisée dans le projet Life-ours”.